Quand les recruteurs et chasseurs de têtes vont-ils arrêter de se comporter comme s’il n’y avait pas de crise ? Alors qu’ils sont en position d’aider, ils ne faut pas attendre d’eux, pour beaucoup, qu’ils tendent la main à ceux qui sont sortis des droits sociaux de plus de deux ans, surtout parmi la jeune génération, qui par son manque d’expérience et le ‘brainwashing’ éducatif contribue à l’amplification de ce système, dont un jour, elle sera la victime impuissante.
On pourrait les comprendre si nous étions en période faste de plein emploi, quand ils doivent sélectionner, voire exclure plus facilement, ceux qui sont mis sur la touche par le système, ceux dont les efforts sont vains ou qui n’ont pas suivi le ‘progrès’, ceux qui ne peuvent conquérir leur autarcie…(Tout le monde ne s’appelle pas Rothschild !).
Dans cette crise économique mondiale qui dure et qui s’est accentuée avec la dernière crise financière de 2008, ils me font penser à des individus sans âme qui raisonneraient selon des principes conservateurs néandertaliens, robotisés avec des réflexes panurgiens (moutons de Panurge) calqués sur l’habitude plutôt que sur l’ouverture.
Ils se comportent comme des Fouquier-Tinville en juges suprêmes, avec leurs préjugés ultra rapides. C’est tout juste, s’ils ne remplacent le couperet de la guillotine par leur pouvoir de décision, amplifiant le phénomène d’exclusion, de méfiance, de défiance, de risque et de mal-être de la société. L’emploi est devenu un luxe et la précarité un puits sans fond dans lequel tombent des générations d’individus dont un jour, eux-mêmes.
Ils se seront levés tôt pour travailler laborieusement pour des activités qui dans leurs courbes de vie ascensionnelles, mais paraboliques, aboutiront peut-être à quelques vains enrichissements matériels personnels, mais presque assurément au déclin naturel provoqué par les lois de la vie et du nombre, dont la masse s’étoffe siècle après siècle, sauf si nos consciences nous font modifier notre système sociétal.
Poux qui se sentent concernés, cette vidéo malgré son ton plutôt perturbante, sa longueur et son style. Vous voilà avertis!