Jean Dutourd, de l’Académie française parle très bien du phénomène  Dali :  « Salvador Dalí, qui était très intelligent, avait compris plusieurs choses qui, généralement échappent aux artistes, la première étant que le talent (ou le génie) est une baraque foraine. Pour attirer les clients, il faut bonimenter, avoir la langue bien pendue, faire des pitreries et des cabrioles sur une estrade. Ce en quoi Dalí, dès ses débuts, excella. Il considérait qu’il était le plus grand peintre du XXe siècle, c’est-à-dire un artiste classique ayant eu la malchance de tomber dans une basse époque de son art. Les Trissotin de l’intelligentsia occidentale et les bourgeois à leur suite faisaient la loi, c’est-à-dire l’opinion. »
« Il est difficile d’attirer l’attention tendue du monde pendant plus d’une demi-heure de suite. Moi, j’ai réussi à le faire pendant vingt ans, et chaque jour. Ma devise a été que l’on parle de Dali même si on en parle bien. »

« La tenue est essentielle pour vaincre. Très rares sont les occasions où, dans ma vie, je me suis avili en civil. Je suis toujours habillé en uniforme de Dali. »
« L’intelligence conduit, amène au brouillard de nuances du scepticisme, l’intelligence conduit au coefficient gastronomique d’incertitude super-gélatineuse, proustienne et faisandée. »
« J’ai déjà dit, en racontant ma rencontre avec lui, que le crâne de Freud ressemblait à un escargot de Bourgogne. La conséquence est évidente: si on veut manger sa pensée il faut la sortir avec une aiguille. Alors elle sort tout entière. »
« Lorsque les trains déraillent, ce qui me fait de la peine, ce sont les morts de première classe. »
« Ma vie entière a été déterminée par deux idées antagoniques : le sommet et le fond. »
« Le moins que l’on puisse demander à une sculpture, c’est qu’elle ne bouge pas. »
” La beauté sera comestible ou ne sera pas.»
« Je suis pratiquant, mais pas croyant»
« Il y a des jours où je pense que je vais mourir d’une overdose d’autosatisfaction. »
« La révolution russe, c’est la révolution française qui arrive en retard, à cause du froid. »
« L’activité paranoïaque critique est une force organisatrice et productrice de hasard objectif.
« L’unique différence entre un fou et moi, c’est que moi je ne suis pas fou. »
« Il y a toujours un moment dans leur vie où les gens s’aperçoivent qu’ils m’adorent. »
« Je peux vous prouver que je suis susceptible d’accepter cinquante mille dollars tout de suite, sans broncher. »
« Qui sait déguster ne boit plus jamais de vin mais goûte des secrets. »
« Pas de chef-d’oeuvre dans la paresse ! »
« Aucun désir n’est coupable, il y a faute uniquement dans leur refoulement. »
« Quel est votre secret pour avoir du succès ?  Offrir du bon miel à la bonne mouche au bon moment et au bon endroit.»

« La jalousie des autres peintres a toujours été le thermomètre de mon succès. »
« La peinture est la face visible de l’iceberg de ma pensée. »
« Aucun désir n’est coupable, il y a faute uniquement dans leur refoulement. »
« Les erreurs ont presque toujours un caractère sacré. N’essaye jamais de les corriger. »
« L’unique différence entre un fou et moi, c’est que moi je ne suis pas fou. »
« L’amour, ça commence par la tête, et ça finit par trois petites gouttes dans le tuyau du pipi. »
« La critique est une chose sublime. Elle est digne seulement des génies. »
« Tout influe sur moi, rien ne me change. »
« L’unique chose dont le monde n’aura jamais assez est l’exagération. »