Se taire au lieu de couper la parole 

Votre interlocuteur n’a pas fini d’argumenter que vous avez déjà compris sa logique et la conclusion de ses propos. Vous êtes vif d’esprit, tant mieux pour vous, mais lui couper la parole pour accélérer la discussion vous fait passer pour une personnalité égocentrique, voire méprisante… Mieux vaut éviter ce type de comportement si vous voulez conserver la réputation d’un manager à l’écoute, proche de son équipe ! Acceptez que vos collaborateurs n’aient pas le même rythme de réflexion ni la même capacité à synthétiser les idées que les vôtres, et apprenez au minimum à vous taire et au mieux à pratiquer l’écoute active.

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Vos petits gestes agités mettent mal à l’aise votre interlocuteur

« Aucun mortel ne peut garder un secret. Si les lèvres restent silencieuses, ce sont les doigts qui parlent » disait Freud. Les doigts, mais aussi les jambes qui s’agitent notamment en position assise, le regard qui se dirige dans tous les sens… L’impatience ne s’exprime pas seulement avec la parole, mais aussi par la multitude de petits gestes facilement perceptibles par ceux qui vous entourent, ce qui peut rapidement les mettre mal à l’aise… Effectivement, qui a envie d’échanger avec une personne qui semble impatiente de passer à autre chose ? Le pire du pire : les coups d’œil à la montre ou au téléphone portable… Insupportable pour celui qui vous parle, d’autant plus s’il défend un sujet à ses yeux important !

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Vos railleries sur la lenteur des autres vous montrent sous un jour négatif

Si vous êtes du genre à vous plaindre chaque matin des transports en commun, des retards de bus, de métro ou des embouteillages qui vous font perdre un temps fou, ou  si vous déplorez sans cesse la lenteur de l’administration, des commerçants… etc, non seulement vous perdez de l’énergie pour rien, mais en plus vous offrez l’image de celle ou celui qui ne sait pas gérer son stress, voire carrément d’un être négatif ou geignard de manière générale ! Pour paraître agréable, dites stop aux railleries inutiles !

L’indécision des autres vous agace… Et vous les agacez !

L’indécision de vos collaborateurs vous fait perdre du temps et vous exaspère ! Qu’il s’agisse de trancher une situation, prendre une décision, ou rendre un dossier… vos soupirs et relances (trop) régulières pour obtenir une réponse rapide montrent votre agacement et finissent par les agacer en retour !  En général, l’indécis prend le temps de mûrir sa décision et n’a pas toujours la même notion du temps que la vôtre(il est peut-être tout simplement patient, lui !)… Vous n’accélérez pas forcément les choses en le pressant, en revanche vous passez pour exaspérant et accaparant.  En fait tout est question de dosage. Selon votre position hiérarchique ou votre degré d’implication dans la décision à prendre ou  le dossier à rendre, vous pouvez imposer une date limite, ou demander à quel moment le collaborateur sera prêt à trancher. Prévenez surtout en amont par des  relances régulières et fréquentes, si la deadline est relativement éloignée et que vous souhaitez en connaître l’avancement.  Savoir relancer sans accaparer, tel est votre challenge ! Parce que l’impatience transmet l’image de l’incapacité à gérer le stress, voire une forme d’irrespect  de l’autre, efforcez-vous d’identifier vos signes d’impatience pour les corriger au plus vite !