1 – Choisir le bon look

Observez, une fois sur place, ce qui sera peut-être votre environnement de travail à court et moyen terme, la culture qui se dégage des tenues vestimentaires. Si votre employeur potentiel intervient dans la finance, le fait de se présenter dans une tenue un peu classique, voire austère, donnera de vous l’impression de quelqu’un de digne de  confiance, ce qui est clé, s’agissant de gérer l’argent des autres.

2 – Arriver en forme

Votre costume est irréprochable et votre chevelure bien nette, et pourtant vous ne serez pas en mesure de faire bonne impression si vous semblez hagard ou épuisé. Vous devez vous montrer sous le jour le plus favorable, quelles que soient les conditions de transport que vous ayez eues à endurer pour être à l’heure, quelle que soit votre détermination à obtenir le poste pour lequel vous vous êtes déplacé sans avoir dormi. En laissant votre bagage mental – même le plus lourd – à la porte, vous serez en mesure de vous concentrer sur la tâche immédiate, à savoir l’entretien. Après tout, vos problèmes de transport ou vos difficultés financières ne regardent pas votre recruteur.

3 – Sourire à tout le monde

Vous ne savez pas du tout si la personne qui vous a ouvert la porte est la celle qui va déterminer votre destin pour les jours (ou les années) à venir. Donc, souriez à quiconque vous rencontrez. C’est une question de politesse, pour commencer.

4 – Utiliser un langage simple et clair

C’est banal de dire que faire du remplissage verbal est destiné non seulement à cacher que vous ne vous êtes pas préparé, mais aussi va facilement ennuyer celui qui vous écoute. Pour réduire au mieux vos tics de langage, anticipez les questions qui sont susceptibles de vous être posées et entraînez-vous à y répondre dans un langage aussi clair que possible. Etre simple et honnête est la meilleure option, car cela vous évitera de tomber dans le piège de prononcer des phrases alambiquées pour impressionner votre interlocuteur.

5 – Parler le même langage
que le recruteur

Résistez à la tentation de noyer votre interlocuteur sous un jargon de spécialiste, évitez d’être un moulin à paroles (100 mots minutes, c’est trop, on n’est pas à un test de vitesse en dactylo). En vous ajustant au débit du recruteur, vous lui envoyez un signal : celui que vous êtes déterminé à vous adapter à l’environnement du moment et que vous attendez d’avoir un ressenti avant de vous exprimer trop ouvertement. Etre sensible au climat social, c’est véhiculer des compétences essentielles lorsque l’on travaille au sein d’une équipe.

6 – Montrer des couleurs personnelles

Cela peut être très ennuyeux de parler à des personnes qui répètent le même script fatigué du genre : “recrutez-moi, je suis génial”. Qu’est-ce qui vous rend exactement génial, et que faites-vous pour cela ? Avez-vous cette qualité rare,  de savoir dissiper des tensions avec un humour pertinent ? Ou bien est-ce votre amour des montagnes qui vous fait aborder les problèmes sous un angle différent, nouveau ?

7 – Avoir un ton mesuré

Vous avez le droit d’être enthousiaste sans pour autant le manifester bruyamment (évitez le café, le jour de l’entretien) et  avoir très envie de plaire au premier recruteur que vous rencontrez. Dans la même optique, adoptez un ton adulte, calme, même si vous n’attendez qu’une seule chose, avoir le poste, et que vous êtes sur le point d’admettre votre sentiment de défaite. Peu importe où vous en êtes dans le spectre de vos émotions, au moment de l’entretien, le recruteur vous regarde comme un produit potentiellement “casable”.
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