Assumer la responsabilité du pire et du meilleur

Selon Jean-Paul Sartre « L’homme n’est pas la somme de ce qu’il a mais la totalité de ce qu’il n’a pas encore, de ce qu’il pourrait avoir. » Dans votre vie en général, et à plus forte raison dans votre vie professionnelle, vous êtes le principal responsable de ce qui arrive, pas le seul mais le premier. Lorsque vous obtenez de bons résultats, quand vous remportez une victoire sur vos concurrents, et que vous êtes seul à avoir conçu et mener ces actions,  il ne vous vient pas à l’idée d’en attribuer les mérites à un autre que vous.  Il en va de même lorsque vous échouez, et lorsque vous devez affronter un licenciement que vous estimez immérité. Pourtant vous y avez contribué. Depuis le début de votre carrière, c’est vous qui décidez, faites des choix, quittez ou non un poste, changez d’entreprise, c’est vous qui choisissez la plupart du temps seul, sauf exception, catastrophe, attentat ou maladie … OK vous n’êtes pas responsable des événements politiques, économiques, sociaux ou météorologiques nationaux ou internationaux, de la même manière que lorsque vous jouez aux cartes, vous n’êtes pas maître de la main que l’on vous distribue, pourtant avec les mêmes cartes vous pouvez perdre ou gagner. Si vous n’êtes pas responsable de la conjoncture économique, vous avez l’entière responsabilité de la manière de réagir pour l’exploiter au mieux. En général, si vous perdez votre emploi – au-delà des explications conjoncturelles, financières ou boursières – c’est aussi et surtout que vous avez manqué de précaution, par exemple vous ne vous êtes pas assez ou bien informé sur la santé de votre entreprise, ou vous n’avez pas bien anticipé, ou le courage vous avez fait défaut à certains moments.

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Décider le changement avant que le changement décide pour vous

Mieux vaut changer et partir avant d’y être acculé même si cela s’avère périlleux et délicat. Dans la vie en général, et dans la vie active en particulier, la meilleure arme est de faire des choix, sinon les autres les font pour vous, il n’y a aucune raison de leur laisser le sort de votre existence.  Quand vous réussissez dans une entreprise, vous attribuez ce succès à votre courage et à votre caractère déterminé, et vous savez raison, personne ne vous a fait de cadeau. Le minimum d’honnêteté implique la même appropriation de la responsabilité quand cela va mal. Un tel comportement n’a rien de culpabilisant, bien au contraire, il vous rend responsable et vous donne un atout majeur pour la suite de votre vie professionnelle, vous allez offrir aux patrons et recruteurs que vous rencontrerez l’image d’un cadre responsable, et a priori c’est un cadre responsable qu’ils veulent recruter.

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Vous n’échouez jamais, c’est votre stratégie, votre tactique ou votre plan qui échoue

«Le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté.» Alain.  Vous l’avez déjà remarqué à maintes occasions, le « looser » sait ce qu’il ne veut pas et se penche dessus avec obsession. C’est facile de baisser les bras et de déplorer ce qui arrive, avec les médias qui déversent de mauvaises nouvelles sur l’actualité économique mondiale. Le pessimisme est aisé, l’optimisme exige courage et confiance en soi. Mieux vaut donc vous focaliser sur un objectif de conquête. La raison est évidente : pour ne pas être sans emploi, vous devez d’abord penser que vous l’êtes, vous poser la question « Pourquoi suis-je chômeur ? » ou « Comment faire pour ne plus l’être », cela revient à enfoncer dans votre esprit des représentations de vous sans emploi. En revanche, si vous vous demandez comment gagner une nouvelle activité, vous vous concentrez sur les postes du futur. Si vous continuez à faire ce que vous avez toujours fait, vous aurez simplement plus de ce que vous avez déjà. Changez autant de fois qu’il le faut, et modifiez le comportement qui vous a mené jusqu’à présent dans l’impasse. Quand on demandait à Edison comment il vivait le fait d’avoir échoué sept cents fois, sa réponse étonnait : « Je n’ai pas échoué sept cents fois, je n’ai pas échoué une seule fois. J’ai réussi à prouver que ces sept cents manières ne fonctionnent pas. Lorsque j’aurai éliminé toutes les manières qui ne fonctionnent pas, je trouverai celle qui fonctionne ». Vous réussirez à force de refus surmontés dont vous retirez un apprentissage, finalement, vous n’échouez jamais, c’est votre stratégie, votre tactique, votre plan qui échoue. Ecoutez bien vos erreurs, ce sont vos meilleurs patrons.

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