6 actifs sur 10 s’estiment sous payés

Dans cet échantillon de 2344 actifs travaillant dans la finance, plus de 6 sur 10 perçoivent une rémunération annuelle brute se situant entre 25 et 50K€, avec une même proportion s’estimant sous payés par rapport à leur implication. Les actifs qui ont été interrogés travaillent dans des banques pour au moins 3 sur 10 d’entre eux et en grande majorité dans des établissements bancaires généralistes, dans les assurances (1 sur 10) et les cabinets de conseil. Les personnes qui ont été interrogées possèdent une formation supérieure, avec pour plus d’un sur 2 un niveau d’études élevé bac +4/5, et 8 sur 10 plus qu’un bac +5, et 3 sur 10 un bac +2/3, avec une expérience significative dépassant pour plus de 61% les 8 années de vie professionnelle.

Une rémunération variable en fait peu pratiquée

Le niveau des rémunérations qui restent relativement attrayantes s’avère en décalage avec l’image valorisante que communique d’une manière générale le monde de la finance, avec seulement 2 actifs sur 10  gagnant plus de 50 K€  et  15 % étant rémunérés à moins de 25 K€. Certes le niveau des rémunérations n’en est pas pour autant figés car au cours du dernière exercice 6 actifs du monde financier sur 10 ont bénéficié d’une évolution de leur rémunération. Si 8 sur 10 des sondés reconnaissent  avoir une rémunération variable  en plus de leur salaire fixe, la plupart perçoivent celle-ci sous la forme d’une prime qui d’une manière générale s’avère plutôt modeste puisqu’elle correspond pour 1 sur 2 à moins de 10 % de leur rémunération annuelle brute.  En fait moins de 1% parmi les interrogés bénéficie d’une part variable importante qui s’élève à plus de 33 % de leur revenu annuel. L’augmentation de la rémunération fixe  est liée à des résultats ou fait suite à une négociation.

Une implication mal récompensée

Cette étude met en évidence une certaine insatisfaction éprouvée par les actifs de la finance par rapport à leur niveau de compétences et à leur  l’implication dans le travail. 1 sur 2 se déclare très peu satisfait ou peu satisfait de sa rémunération, contre seulement 4 sur 10 satisfaits.  L’implication est fortement ressentie comme peu reconnue du moins dans le niveau de leur rémunération, 6 sur 10 s’estiment sous payés contre  seulement  3 sur 100 qui trouvent que leur salaire récompense  leur motivation. Une majorité d’actifs du monde de la finance pensent  que leur rémunération serait fortement boostée s’ils changeaient pour un poste à l’international. Paradoxalement, plus de 1 sur 2 avoue ne pas avoir comme projet de s’expatrier  malgré la perspective d’une rémunération revalorisée.

Des progrès à faire matière d’égalité des sexes

Le monde de la finance a des efforts à fournir pour satisfaire l’égalité des sexes en termes de salaires. Malgré les effets de la mixité sur la performance des entreprises que démontrent de nombreuses études, et même si l’égalité homme/femme est plus aisément admise au niveau des idées, la femme active ne se trouve pas avec les mêmes atouts que l’homme en termes de salaire et de perspectives d’évolution. La finance reste un métier marqué d’une empreinte masculine pour ne pas dire macho, certes de plus en plus de femmes s’y imposent, mais des inégalités hommes/femmes en termes de salaire, poste occupé, responsabilité, évolution… persistent.

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