L’échec est un incontournable de la vie, mieux vaut donc vous y préparer en amont – c’est l’objectif de cet article -, apprendre à le gérer sur le moment – c’est l’objectif de l’article suivant – et apprendre à s’en servir – c’est l’objectif d’un autre article. En effet comme tout obstacle, il faut apprendre à le gérer avant, pendant et après.

1 – Comment ça avant d’échouer ?

L’échec faisant partie du quotidien, le problème n’est pas de le rencontrer, mais d’être convaincu que vous allez y échapper. Cette croyance en une toute puissance qui vous rendrait invincible créé la surprise et la contrariété.
Pour éviter ces deux conséquences désagréables qui engendrent colère, insatisfaction, frustration, déception… etc, attendez-vous à échouer, quel que soit ce que vous entreprenez. Ne concentrez évidemment pas toute votre attention dessus, mais anticipez ce scénario pour mieux rebondir et le déjouer.

2 – Les trois types d’échec

Il existe trois types d’échecs.
– le premier consiste à ne rien entreprendre : bien souvent il est dû à la peur du rejet à la suite de l’échec, ce qui peut avoir pour conséquence de ne plus être aimé ou apprécié, bref, cela paralyse et empêche tout initiative. Il peut aussi être dû à la peur des représailles comme le dit si bien Saint-Exupéry « Vous interdisez les erreurs, vous empêchez ainsi la victoire. »
– le second type d’échec est de vous laisser abattre par l’échec : là encore tant que vous résistez, l’échec n’est pas définitif, c’est quand vous avez perdu dans votre esprit que vous avez perdu sur le terrain.
– le troisième type d’échec est lorsque vous ne tirez aucune leçon d’un échec et cela pour deux raisons, vous serez amené à le reproduire, et vous aurez perdu du temps et de la force à vivre le premier.

3 – Aller chercher l’échec

Voici un secret que connaissent bien ceux qui ont tendance à atteindre leurs objectifs dans leur entreprise et dans la vie en général. Ils savent que plus ils échouent plus ils savent comment mal faire, donc ils se rapprochent de la bonne solution. Avant d’inventer une ampoule qui fonctionne, Thomas Edison a échoué des milliers de fois, mais il le vivait pas, car il savait qu’il découvrait mille manières de mal faire, et éliminait ainsi une mauvaise solution à chaque fois, et se rapprochait de la la réussite.
C’est ainsi qu’il faut aborder l’échec : « Chouette, je viens de découvrir une autre manière de ne pas y arriver, donc je me rapproche de mon objectif ! »
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4 – Echouer, c’est bon signe !

Entendons-nous bien, échouer n’est pas agréable et n’est pas un objectif en soi. L’objectif, c’est de fabriquer un produit qui fonctionne, pas d’assembler des pièces au hasard en se disant « j’ai essayé ». Mais c’est bon signe car vous avez eu le courage de prendre des risques, d’être rejeté par certains et critiqué par d’autres.
Entourez-vous des bonnes personnes, celles qui vous soutiennent et vous encouragent à tirer des leçons pour améliorer la version suivante de votre projet, produit ou service. Prendre des risques bien gérés bien entendu fait partie des profils de caractère de ceux qui réussissent.

5 – L’échec dépend de ce que vous en faites !

Dans la philosophie de la réussite, l’esprit et le cerveau sont la pierre angulaire du succès. En effet tout se joue à ce niveau. Robert Greene, dans l’un de ses livres (de mémoire « Atteindre l’excellence ») le dit clairement : « S’il est un outil dont nous devons tomber amoureux et qu’il faut idolâtrer, c’est le cerveau de l’homme : l’outil de traitement d’information le plus miraculeux et le plus stupéfiant de l’univers. »
L’échec reste échec si vous le traitez comme tel, et cette décision se prend dans votre esprit. En vous entraînant à résister à l’émotion négative associée à l’échec, vous développez un état d’esprit qui vous fait repérer le moment où vous devez vous ressaisir. Le point de départ, c’est le cerveau.
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