Comment exceller en management et en beaucoup d’autres choses. Je me suis longtemps demandé comment faire pour exceller dans l’art du management. Plus encore, y a-t-il une méthode, une recette commune, quel que soit le sujet ou quel que soit l’art ? Des étapes ? Des clés ? Où aller chercher des solutions ? Mes expériences, les observations du terrain et ma réflexion m’ont conduite à compléter ce qui a été par 4 paramètres. Explications.

La littérature classique du management apporte des solutions concrètes à la question de comment exceller en matière de management :
Mintzberg, grand théoricien canadien des organisations et du management, propose : assimiler les techniques puis les mettre en pratique sur le terrain. L’expérience de la technique permet de développer une vision ou le sens de ce que vous faites. L’intérêt : quand vous êtes pris par les émotions ou le stress, vous pouvez toujours revenir à la technique, la base pour rester excellent.
La matrice de Blanchard permet de dériver la performance comme étant un produit de la compétence et de la motivation. Pour exceller, il faut être capable de faire et vouloir le faire. Exceller = je sais + je veux
A vrai dire, ces approches semblent pouvoir s’appliquer à de nombreuses situations dans lesquelles vous pourriez vouloir exceller. Mes expériences, les observations du terrain et ma réflexion m’ont conduite à compléter ces définitions de l’excellence du manager par 4 paramètres  pour devenir excellent

1 – Les compétences

Exceller repose en grande partie sur du savoir-savoir, savoir-faire et savoir-être. Monter sur l’échelle de l’excellence demande donc d’assimiler les principes techniques du sujet que vous souhaitez maîtriser.
Pour ce faire, les recours sont multiples : formation, entraînement, binôme, mentoring, tutorat, etc.

2 – La motivation

Exceller demande beaucoup de « j’ai envie de » et beaucoup moins de « il faut ». Jacques Brel dit qu’il ne croit pas à la notion de talent. Simplement, quelqu’un qui aime faire ce qu’il fait s’entraîne beaucoup plus. La différence entre Mozart et Salieri ? Je ne suis pas aussi catégorique sur le talent mais travailler passionnément donne de l’excellence.
La motivation a un fonctionnement complexe : il est difficile d’amener l’envie en soi ou chez quelqu’un d’autre. Vous pouvez être très motivé et pas du tout motivé au même moment : la peur de réussir, un intérêt caché à rater ou bien votre « gremlins » sont des paramètres à prendre en compte.
Le coaching et une bonne relation managériale peuvent donner de bons résultats pour développer votre motivation.
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3 – La confiance

Vous pouvez être très motivé et capable, et pourtant ne pas du tout exceller. Le responsable en général dans ce cas : la confiance. L’excellence a un corps de compétence, un cœur de motivation et un parfum de confiance. La nature de la confiance est plus profonde et plus subtile encore et demande un travail plus en profondeur.
Les questions de confiance sont assez rarement des questions de contenu mais peuvent l’être : vous pouvez douter de vous dans une situation très précise, « vertigineuse ». Vous cherchez alors en coaching ou en formation ce qui peut vous rassurer, vous stabiliser.
Mais généralement, manquer de confiance est un ressenti plus général qui se manifeste dans de nombreuses situations de stress. C’est pourquoi il faut souvent du temps pour devenir plus confiant.
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4 – Le contexte

La qualité de vous réaliser peut être excellente, mais les résultats viendront seulement si vous vous êtes adapté à votre contexte. Mintzberg le dit : un chirurgien sera bon dans un environnement ou dans un autre mais un manager… non.
Est-ce que ce que vous faites est adapté à l’entreprise ? Au marché ? Le timing est-il bon ? L’environnement est-il prêt ? Avez-vous communiqué pour convaincre ? L’excellence est abordée comme une problématique individuelle, mais la réalité montre qu’elle est atteinte en relation avec les autres et avec votre contexte. Par exemple, les idées nouvelles marquantes pour l’histoire ou la science ne surgissent pas dans un seul esprit mais dans plusieurs en même temps. L’histoire ou la science se souvient juste de la personne qui a su communiquer cette idée au groupe, au bon groupe et au bon moment.
En conclusion,  vous n’êtes pas excellent manager, parce que vous ne savez pas faire ou être,  parce que vous n’aimez pas,  ou parce que vous doutez, ou encore parce que vous ne vous êtes pas aligné avec votre environnement. Pas si compliqué finalement ?
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