C’est le 18 juin 1940 que le général de Gaulle a lancé son appel à la Résistance sur la BBC depuis Londres. Refusant la capitulation de la France face aux nazis, il a rejoint Londres pour poursuivre le combat. A l’occasion de la commémoration de l’appel du 18 juin, nous avons sélectionné les meilleures citations du général de Gaulle.

« Au sommet des affaires on ne sauvegarde son temps et sa personne qu’en se tenant méthodiquement assez haut et assez loin. »
« C’est purement négatif de toujours remettre tout en cause, c’est, en somme, la marque des faibles, des incapables. »
« Comme un homme politique ne croit jamais ce qu’il dit, il est étonné quand il est cru sur parole. »
« Dans toute association de deux hommes, il y en a toujours un qui se fait porter par l’autre. »
« Délibérer est le fait de plusieurs. Agir est le fait d’un seul. »
« En général, les gens intelligents ne sont pas courageux et les gens courageux ne sont pas intelligents. »
« Face à l’événement, c’est à soi-même que recourt l’homme de caractère. »
« Face aux grands périls, le salut n’est que dans la grandeur. »
« Il est vrai, que parfois, les militaires s’exagérant l’impuissance relative de l’intelligence, négligent de s’en servir. »
« Il faut à la force, pour tenir son rang, un certain caractère d’assurance. »
« Il n’y a de réussite qu’à partir de la vérité. »
« Il n’y a que les arrivistes pour arriver. »
« Il vaut mieux avoir une méthode mauvaise plutôt que de n’en avoir aucune. »
« J’ai entendu vos points de vue. Ils ne rencontrent pas les miens. La décision est prise à l’unanimité. »

« J’aime bien ceux qui me résistent ; l’ennui, c’est que je ne peux les supporter. »
« Je ne vais pas mal. Mais rassurez-vous, un jour, je ne manquerai pas de mourir. »
« Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 258 variétés de fromage ? »
« Je parle. Il le faut bien. L’action met les ardeurs en oeuvre. Mais c’est la parole qui les suscite. »
« Je suis un homme qui n’appartient à personne et qui appartient à tout le monde. »
« Je suis un monarchiste, la République n’est pas le régime qu’il faut à la France. »
« L’action, ce sont les hommes au milieu des circonstances. »
« L’avantage d’être un causeur brillant ne vaut pas celui d’être replié sur soi-même. »
« La difficulté attire l’homme de caractère, car c’est en l’étreignant qu’il se réalise lui-même. »
« La diplomatie est l’art de faire durer indéfiniment les carreaux fêlés ! »
« La France a perdu une bataille ! Mais la France n’a pas perdu la guerre »
« En notre temps, la seule querelle qui vaille est celle de l’homme. C’est l’homme qu’il s’agit de sauver, de faire vivre et de développer. »
« La gloire se donne seulement à ceux qui l’ont toujours rêvée. »
« La grandeur a besoin de mystère. On admire mal ce qu’on connaît bien. »
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« La grandeur est un chemin vers quelque chose qu’on ne connaît pas. »
« La guerre, c’est comme la chasse, sauf qu’à la guerre les lapins tirent. »
« La justice sociale se fonde sur l’espoir, sur l’exaltation d’un pays, non sur les pantoufles. »
« La parole est au peuple. La parole du peuple, c’est la parole du souverain. »
« La pire calamité après un général bête, c’est un général intelligent. »
« La politique et la stratégie de la guerre ne sont qu’une perpétuelle concurrence entre le bon sens et l’erreur. »
« La politique, quand elle est un art et un service, non point une exploitation, c’est une action pour un idéal à travers des réalités. »
« La réforme oui, la chienlit non ! »
« La véritable école du Commandement est la culture générale. »
« La vie n’est pas le travail : travailler sans cesse rend fou. »
« L’administration, c’est mesquin, petit, tracassier. Le gouvernement, c’est pénible, difficile, délicat. La guerre, voyez-vous, c’est horrible, mais la paix, la paix, il faut bien le dire, c’est assommant. »
« L’ambition individuelle est une passion enfantine. »
« Le caractère, c’est d’abord de négliger d’être outragé ou abandonné par les siens. »
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« Le caractère, vertu des temps difficiles. »
« Le désir du privilège et le goût de l’égalité, passions dominantes et contradictoires des Français de toute époque. »
« Le difficile n’est pas de sortir de l’X mais de sortir de l’ordinaire. »
« Le patriotisme, c’est aimer son pays. Le nationalisme, c’est détester celui des autres. »
« Peut-être la politique est-elle l’art de mettre les chimères à leur
place ? On ne fait rien de sérieux si on se soumet aux chimères, mais que faire de grand sans elles. »


« Le pouvoir, c’est l’impuissance. »
« Le succès de l’épreuve de la guerre, comme le bonheur dans la vie, n’existe que par comparaison. »
« Le talent est un titre de responsabilité. »
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« Les choses capitales qui ont été dites à l’humanité ont toujours été des choses simples. »
« La fin de l’espoir est le commencement de la mort. »
« Prenez invariablement la position la plus élevée, c’est généralement la moins encombrée. »
« L’autorité ne va pas sans prestige, ni le prestige sans l’éloignement. »
« Les diplomates ne sont utiles que par beau temps. Dès qu’il pleut, ils se noient dans chaque goutte. »
« Les exigences d’un grand peuple sont à l’échelle de ses malheurs. »
« Les Français, où qu’ils le cherchent, ont besoin de merveilleux. »
« Les gaulois n’ont pas changé. Leurs chefs détestent obéir. Mais ils adorent discuter. »
« Les grandes choses se font par la valeur des hommes bien plus que par des textes. »
« Les hommes peuvent avoir des amis, pas les hommes d’Etat. »
« Les plus nobles principes du monde ne valent que par l’action. »
« Les traités, voyez-vous, sont comme les jeunes filles et les roses : ça dure ce que ça dure ! »
« Ne croyez-vous pas qu’à la guerre la plus grande franchise soit la plus grande habileté ? »
« On ne devrait plus accepter de responsabilités suprêmes au-delà de soixante ans. »
« On ne fait rien de grand sans de grands hommes, et ceux-ci le sont pour l’avoir voulu. »
« On s’est aperçu qu’il n’y avait pas de montagnes entre l’Angleterre et la France ; il y a seulement un canal. »
« Pour faire le blocus de Monaco, il suffit de deux panneaux de sens interdit. »
« Quant au pouvoir, je ne saurais, en tout cas, quitter les choses avant qu’elles ne me quittent. »
« Recevoir un grand nombre de journalistes est un plaisir. Un petit nombre un ennui. Un seul d’entre eux : un supplice. »
« Rien ne rehausse l’autorité mieux que le silence, splendeur des forts et refuge des faibles. »
« Si l’intelligence ne suffit point à l’action, il va de soi qu’elle y prend part. »
« Si les policiers n’étaient pas bêtes, ils ne seraient pas des policiers. »
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« Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n’ont pas cédé. »
« Toujours le chef est seul en face du mauvais destin. »
« Tout français désire bénéficier d’un ou plusieurs privilèges. C’est sa façon d’affirmer sa passion pour l’égalité. »
« En notre temps, la seule querelle qui vaille est celle de l’homme. C’est l’homme qu’il s’agit de sauver, de faire vivre et de développer. »
« Paris, Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France tout entière : c’est-à-dire de la France qui se bat. C’est-à-dire de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle. »
« Ma nature m’avertit, mon expérience m’a appris, qu’au sommet des affaires on ne sauvegarde son temps et sa personne qu’en se tenant méthodiquement assez haut et assez loin. »
« Je parle – II le faut bien – L’action met les ardeurs en oeuvre. Mais c’est la parole qui les suscite. »
« Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France. Le sentiment me l’inspire aussi bien que la raison. Ce qu’il y a, en moi, d’affectif imagine naturellement la France, telle la princesse des contes ou la madone aux fresques des murs, comme vouée à une destinée éminente et exceptionnelle. J’ai, d’instinct, l’impression que la Providence l’a créée pour des succès achevés ou des malheurs exemplaires. S’il advient que la médiocrité marque, pourtant, ses faits et gestes, j’en éprouve la sensation d’une absurde anomalie, imputable aux fautes des Français, non au génie de la patrie. »