Pourquoi les dirigeants sous-estiment souvent leurs risques… et comment y remédier

Pourquoi les dirigeants sous-estiment souvent leurs risques… et comment y remédier

Diriger une PME, c’est avancer en permanence entre ambition et incertitude. Dans ce contexte, de nombreux dirigeants concentrent leurs efforts sur la croissance, l’acquisition de clients ou la stabilisation de la trésorerie, et relègue la gestion des risques au second plan.

Pourtant, un incident mal anticipé peut mettre en péril des années de travail : incendie, cyberattaque, litige client, erreur de gestion… Et quand ces imprévus surviennent, ils nous rappellent vite qu’une entreprise solide ne se construit pas sans un minimum d’anticipation et de précaution.

Pourquoi les dirigeants minimisent les risques ?

La minimisation des risques n’est pas toujours consciente, elle est souvent le résultat de :

  • La pression du quotidien : pris dans l’opérationnel et les urgences du quotidien, beaucoup de dirigeants se disent que “cela n’arrive qu’aux autres”. Entre la pression des objectifs et le manque de temps, la gestion des risques passe souvent au second plan. Et quand tout semble rouler, le sentiment de sécurité renforce encore cette confiance… parfois au détriment de la vigilance.
  • Un manque d’expertise et de temps : les PME ne disposent pas toujours de ressources internes dédiées au risk management. Les dirigeants doivent jongler entre plusieurs fonctions : RH, finance, commerce, sans forcément maîtriser les subtilités des contrats d’assurance ou des obligations légales. Résultat : des garanties inadaptées, des exclusions mal comprises et une couverture partielle en cas de sinistre.
  • Une perception biaisée du coût : beaucoup perçoivent l’assurance comme une charge inutile plutôt que comme un bon investissement. Pourtant, une couverture bien choisie protège la rentabilité, sécurise la relation client et renforce la crédibilité vis-à-vis des partenaires. En réalité, ne pas être bien couvert coûte souvent bien plus cher que d’être bien assuré !

2. Comment reprendre le contrôle sur ses risques ?

Évidemment, sous-estimer les risques n’est pas une fatalité : avec un peu de méthode et les bons outils, il est tout à fait possible de reprendre la main et de protéger efficacement son entreprise. Voici les 3 étapes à suivre :

  • Commencer par un audit simple et structuré : avant toute décision, il faut d’abord identifier clairement les risques. Panne, vol, incendie, erreur humaine, litige, cyberattaque… la liste peut être longue. L’idée est de repérer les risques qui sont les plus probables et les plus coûteux pour l’activité. Cet exercice peut se faire avec l’aide d’un courtier ou d’un conseillers en assurance. Cela permet ensuite de définir des priorités et un plan d’action concret.
  • Choisir une assurance flexible et claire : une fois les risques connus, le dirigeant doit privilégier un contrat flexible, capable d’évoluer avec la croissance de l’entreprise. Aujourd’hui, de plus en plus d’assureurs proposent des solutions claires et sans jargon conçues pour s’adapter à chaque secteur. Elles permettent de combiner protection juridique, RC Pro (responsabilité civile professionnelle) et garanties métiers spécifiques, tout en simplifiant la gestion au quotidien.
  • Intégrer la prévention dans la culture d’entreprise : gérer les risques ne se limite pas à souscrire une assurance. Former les équipes, établir des procédures internes, sécuriser les données et mettre à jour les équipements sont autant de leviers pour renforcer la résilience de l’entreprise.
Paule-Emile ADMIN: