« De la même façon que je me retourne rarement vers le passé, je ne sais jamais de quoi sera fait mon avenir. Aujourd’hui, seul le présent m’intéresse. Et il est beau. »
« J’ai été impressionné par Jean Gabin, avec qui j’ai tourné dans Un singe en hiver. Il était ce qu’il jouait. »
« Cet AVC a été un coup dur mais je l’ai vaincu.«
« À 10 ans, je me mettais dans la peau de Gary Cooper et Humphrey Bogart. N’est-ce pas cela, être acteur : jouer à… et y croire tellement que les autres y croient aussi ? »
« Avoir peur est le pire péché qui existe. »
« Il y a un dieu pour les ivrognes, il y a aussi un dieu pour les acteurs. »
« J’ai bientôt 84 ans et j’ai toujours pensé que, le jour de ma mort, les gens parleraient de moi mais qu’après, ils passeraient à autre chose. J’en suis un peu moins sûr, désormais… »
« Mes parents nous nourrissent de leurs passions. […] Mon enfance en compagnie de ces parents-là, fût des plus heureuses. Tout m’a été donné d’office, sans que j’aie eu à produire le moindre effort. Je ne me rappelle pas m’être senti une seule fois brimé ou frustré. »
« J’ai toujours travaillé pour le plaisir. »
« Je n’ai jamais manqué de courage, ce qui fait que je suis là. »
« Je suis un acteur sans prix. »
« Je ne suis peut-être pas une pin-up, mais je suis un sacré boxeur. »
« Le charme est la capacité de faire oublier aux autres que vous ressemblez à vous. »
« Les acteurs se fâchent avec leur metteur en scène quelquefois. Mais le temps guérit tout. »
« Je n’ai pas le sens de la mise en scène. J’ai seulement le don de la comédie et ça m’a suffit. »
« Mes parents m’ont transmis la volonté, ils m’ont toujours encouragé. La volonté a toujours été mon moteur. »
« Je ne parle jamais de politique avec Delon. »
« Gabin, quoi qu’on en dise, a toujours représenté pour moi l’acteur accompli. Celui à qui l’on n’en remontre plus. Celui qui sait tout et qui accepte toujours d’apprendre. Celui qui annonce toujours qu’il n’est pas un comédien, mais un fermier, et qui crèvera sur les planches. Celui que l’on dit mauvais copain et qui a des amis de trente ans. Celui que l’on dit fini à chaque film et qui fait toujours les plus grosses recettes. Celui qui passe des personnages de gangster à celui de Clemenceau ou de clochard avec le même naturel. Celui que l’on ne peut pas voir, mais que l’on va toujours voir. »
« Quand la réalité est déplaisante, la fiction demeure le recours idéal. La réalité, de toute façon, n’est jamais venue d’elle même : elle se crée, comme mon père façonne ses bustes. »
« La joie est une fiction à laquelle on finit toujours par croire. »
« Le bonheur, une réalité qu’on a inventée »
« Ne prétendant à rien, je m’habituais à tout. »
« Vous savez, je n’ai pas peur de la fin. J’ai eu une vie si heureuse… »
« Mon père et ma mère étaient le meilleur public que j’ai eu. »
« Alain Delon est un frère de cinéma. »

80 films, 130 millions d’entrées et le box office de ses meilleurs films

Plus 1 million d’entrées

Sois belle et tais-toi (1 904 380)
Un drôle de dimanche (1 574 480)
A double tour (1 446 479)
Classe tous risques (1 726 839)
Léon Morin prêtre (1 703 758)
Un nommé La Rocca (1 193 387)
Dragées au poivre (1 017 091)
L’ainé des Ferchaux  (1 484 948)
Le Doulos (1 477 619)
Peau de banane (1 903 913)
Chasse à l’homme (1 664 555)
Par un beau matin d’été (1 506 874)
Pierrot le fou (1 310 579)
Tendre voyou  (1 970 03)
Le Voleur (1 225 555)
HO! (1 774 340)
La Sirène du Mississipi (1 227 657)
Un homme qui me plait (1 391 524)
La Scoumoune (1 966 700)
Stavisky (1 016 134)
L’Alpagueur  (1 533 183)
Le Corps de mon ennemi (1 771 161)
Les Misérables  (1 001 967)

Plus de 2 millions d’entrées

A bout de souffle (2 082 760)
La Ciociara (2 024 049)
Un singe en hiver (2 417 209)
Echappement libre (2 007 088)
Tribulations d’un chinois en Chine (2 701 748)
Maries de l’an II, les (2 822 567)
Docteur Popaul (2 062 042)
L’Héritier (2 030 500)
Le Magnifique (2 895 800)
L’Incorrigible (2 572 5002)
Hold up (2 367 294)

Plus de 3 millions d’entrées

Cartouche (3 610 412)
100 000 dollars au soleil (3 441 118)
A pied à cheval et en voiture (3 483 957)
Week-end à Zuydcoote (3 154 140)
Peur sur la ville (3 948 726)
L’Animal (3 157 789)
Flic ou voyou (3 950 691)
Joyeuses Pâques (3 428 900)
Les Morfalous (3 612 400)
Itinéraire d’un enfant gâté (3 254 100)

Plus de 4 millions d’entrées

Les Tricheurs  (4 953 600)
L’homme de Rio (4 889 046)
Paris brule-t-il ? (4 946 000)
Borsalino  (4 710 381)
Le casse  (4 410 120)
Le marginal (4 956 922)

Plus de 5 millions d’entrées    

Le Cerveau (5 547 000)
Le professionnel (5 243 559)
L’as des as (5 452 593)
Sources Boxofficestory.com

Ses principaux metteurs en scène

Marc Allégret, Marcel Carné, Claude Chabrol, Jean-Luc Godard, Claude Sautet, Henri Verneuil, Vittorio De Sica, Alberto Lattuada, Jean-Pierre Melville, Michel Boisrond, Jean Becker, Philippe de Broca, Marcel Ophüls, Édouard Molinaro, Jacques Deray, René Clément, Louis Malle, Robert Enrico, Gérard Oury,  François Truffaut, Claude Lelouch, Jacques Deray, Jean-Paul Rappeneau, José Giovanni, Philippe Labro, Alain Resnais, Claude Zidi, Georges Lautner, Alexandre Arcady, Patrice Leconte, Bertrand Blier, Francis Huster…

Ses principales pièces de théâtre

La Belle au bois dormant de Charles Perrault, La Petite Hutte d’André Roussin, Médée de Jean Anouilh, Le Malade imaginaire de Molière, L’Avare de Molière, Le commissaire est bon enfant de Georges Courteline, George Dandin de Molière, Les Précieuses ridicules et Le Médecin malgré lui de Molière, Les Plaideurs de Racine, Fantasio d’Alfred de Musset, L’Annonce faite à Marie de Paul Claudel, L’Hôtel du libre échange de Georges Feydeau, César et Cléopâtre de George Bernard Shaw, La Mégère apprivoisée de William Shakespeare, Oscar de Claude Magnier, Kean de Jean-Paul Sartre, Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, Tailleur pour dames de Georges Feydeau, La Puce à l’oreille de Georges Feydeau, Frédérick ou le boulevard du crime d’Éric-Emmanuel Schmitt…