Sénèque né à Cordoue (4 ans avant J.-C/1an 1 apr. J.-C), philosophe de l’école stoïcienne, dramaturge et homme d’État romain, dit Sénèque le Jeune pour le distinguer de son père. Conseiller de l’empereur Caligula, exilé sous l’empereur Claude, devenu précepteur sous Néron, il joue un rôle important de conseiller auprès de l’empereur et se suicide. Réputé pour ses traités philosophiques (De la colère, De la vie heureuse,  De la brièveté de la vie, Lettres à Lucilius) et ses tragédies qui inspireront le théâtre classique français du XVIIe siècle (Médée, Œdipe ou Phèdre).

« Hâte-toi de bien vivre et songe que chaque jour est à lui seul une vie. »
« On doit punir, non pour punir, mais pour prévenir. »
« C’est quand on n’a plus d’espoir qu’il ne faut désespérer de rien. »
« Pour faire taire autrui, commence par te taire. »
« Il doit nécessairement craindre beaucoup, celui qui est craint de beaucoup. »
« C’est pendant l’orage qu’on connaît le pilote. »
« Etudie, non pour savoir plus, mais pour savoir mieux. »
« La conscience d’avoir bien agi est une récompense en soi. »
« Longue est la route par le précepte, courte et facile par l’exemple. »
« Nous avons les défauts d’autrui dans l’oeil et les nôtres dans le dos. »
« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. »
« Toute méchanceté a sa source dans la faiblesse. »
« Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va. »
« C’est une grande servitude qu’une grande carrière. »
« Pour se faire riche, le mépris des richesses est la plus courte voie. »  « Pendant que nous sommes parmi les hommes, pratiquons l’humanité. »
« Le bon juge condamne le crime sans haïr le criminel. »
« On ne se moque pas de qui rit de lui-même. »
« Le style est le vêtement de la pensée. »
« Les douleurs légères s’expriment ; les grandes douleurs sont muettes. »
« Si vous voulez que l’on garde votre secret, le plus sûr est de le garder vous-même. »
« Pour qui s’y est préparé et s’y attend le malheur n’a rien de déconcertant. »
« Sachons éviter les offenses, puisque nous ne savons pas les supporter. »
« Tous les hommes ne sont pas vulnérables de la même façon ; aussi faut-il connaître son point faible pour le protéger davantage. »
« La déception est bien moins pénible quand on ne s’est point d’avance promis le succès. »
« Chaque fois que tu veux connaître le fond d’une chose, confie-la au temps. »
« Tant que nous sommes parmi les hommes, pratiquons l’humanité. »
« La vertu est difficile à découvrir ; elle demande quelqu’un qui la dirige et la guide, les vices s’apprennent même sans maître. »
« Les destins conduisent celui qui veut, ils traînent celui qui ne veut pas. »
« Celui qui ne sait pas se taire, il ne sait pas non plus parler. »
« Un athlète ne peut arriver en compétition très motivé s’il n’a jamais été mis à l’épreuve. »
« C’est la vie qui nous apprend et non l’école. »
« Rien ne nous est plus utile que de vivre tranquille, de parler peu avec les autres et beaucoup avec nous-mêmes. »
« Le travail réclame l’élite des humains. »
« Le travail est l’aliment des âmes nobles. »
« Ne dis pas toi-même ce que tu ne veux pas entendre d’un autre. »
« Les plus belles découvertes cesseraient de me plaire si je devais les garder pour moi. »
« Commence déjà à être l’ami de toi-même. Tu ne seras jamais seul. »
« Un bien n’est agréable que si on le partage. »
« Par l’union, les petits établissements s’accroissent ; par la discorde, les plus grands se renversent. »
« Les maladies de l’esprit sont plus difficiles à guérir que celles du corps.»