Alors que s’achevait 2019, le fond londonien Atomico publiait son rapport annuel sur l’état des start-ups européennes, révélant ainsi un financement global de la Tech française dépassant les 4,8 milliards de dollars, soit une augmentation de 42 % par rapport à l’année précédente. Également boostées par l’enveloppe de 5 milliards d’euros libérée par Emmanuel Macron en septembre dernier, les start-ups ont la part belle en France. Nous faisons le tour de ces secteurs qui favorisent le succès des entrepreneurs ambitieux et innovateurs.
  • La blockchain et la Deep Tech: les technologies de la blockchain, c’est-à-dire qui se basent sur les transactions de monnaies comme l’Éthéreum (ETH) ou le Bitcoin, appartiennent au domaine de la Deep Tech, défini comme le secteur des entreprises ayant développé un produit ou système susceptible de bouleverser jusqu’aux fondements des systèmes existants. La Deep Tech parisienne est la troisième plus attractive au monde après Londres et Berlin. Elle a également vu ses investissements gonfler de 203 % depuis cinq ans et forme aujourd’hui l’avant-garde des start-ups françaises. Pour soutenir et profiter de cet environnement extrêmement favorable, le spectaculaire campus Station F ouvrait en juillet 2020 les portes de son espace contenant notamment 3 000 postes de travail, 60 salles de réunion, 8 espaces dédiés à l’événementiel et une zone détente et restauration, ainsi qu’un accès au programme eFounders d’accélération et d’accès aux ressources et compétences.
  • Le Big Data : chargé de promesses, l’écosystème du Big Data (c’est-à-dire les applications de gestion de données tellement vastes qu’elles dépassent les capacités humaines) offre aux start-ups un environnement propice à l’innovation et à la croissance : deux facteurs indispensables à la création et au développement de projets susceptibles d’attirer de considérables investissements. Parmi les grands noms du Big Data en 2020, on trouve notamment Dataiku dont la plateforme, Data Science Studio, réunit en une seule interface toute les données open source afin d’augmenter la productivité de ses usagers (Pages Jaunes, l’un des premiers clients de la start-up parisienne estime ainsi avoir gagné 30 % de rendement en souscrivant à DSS).
  • L’Intelligence Artificielle : les programmes et technologies simulant certains aspects de l’intelligence humaine sont plus en vogue que jamais et les progrès du secteur sont impressionnants. Parmi les start-ups qui tablent sur la synthétisation des éléments émotionnels, Search’XPR arrive en tête avec un système de recommandations en ligne intégrant les centres d’intérêt inconscients des internautes afin de leur proposer des produits inattendus. Le résultat est suffisamment convaincant pour générer des levées de fonds régulières de plusieurs millions d’euros. Parmi les investisseurs, on trouve notamment Shanghai Unicore, Sofimac ou encore la BPI.
  • La Clean Tech : œuvrant pour l’environnement et bénéficiant du soutien de la BPI et du gouvernement français, nombreuses sont les start-ups à faire de la protection de l’environnement leur principale activité. On a ainsi vu apparaître des entreprises innovantes comme 450 dont l’application com permet aux ménages de collecter des crédits CO2 (les €O2) sur la base de leurs efforts écologiques, puis de les dépenser auprès d’entreprises partenaires.
Pour bien démarrer votre start-up, l’essentiel reste avant tout d’identifier une idée innovante et susceptible de répondre aux besoins d’un marché. L’impression 3D, l’Internet des Objets, la Réalité Augmentée font également partie des créneaux considérés comme porteurs.