En tant qu’individus, nous sommes tous liés les uns aux autres. Extrapoler une analogie entre la pandémie et les entreprises peut contribuer au changement climatique… 2022 doit aller plus vite pour les entreprises !

Après deux années blanches COVID19, ce rituel international revient cette année dans le cadre de la Conférence de Glasgow de 2021 sur les changements climatiques. Dans les années prochaines, il y a du pain sur la planche ! Il est nécessaire d’entreprendre une action à l’échelle de la planète et de réfléchir à long terme. Les entreprises ont un rôle majeur à jouer. Le seul point positif, dans cette crise sanitaire, c’est que la pollution de l’air et les émissions de gaz à effet de serre ont temporairement régressé en raison d’un recul des voyages et des trajets quotidiens…

Beaucoup de sociétés ont négligé l’impact sur l’environnement, considérant le durable comme une simple option. Il est souvent question de “parties prenantes” dans l’univers des entreprises : employés, partenaires, communautés… Mais aucun des acteurs concernés n’est plus important que notre planète.  En France, en Europe, partout dans le monde, les entreprises ont eu fort à faire pour assurer leur continuité et relancer leurs activités pendant et après le confinement. Entre-temps, de nombreuses entreprises ont tourné leurs regards vers l’avenir et les perspectives de croissance. Nous avons une chance unique : transformer les règles et les processus existants en y associant la durabilité.

Agilité, pour réagir aux nouveaux défis de manière résiliente

De nombreuses entreprises comptent sur la technologie. Quand les portes ont dû se fermer, la technologie leur a permis du jour au lendemain de faire travailler leurs collaborateurs à domicile, le télétravail. Par la suite, les outils numériques ont permis de reprendre le cours de leurs activités. A l’avenir, elles devront s’adapter rapidement, la technologie y jouant un rôle important en connectant les individus, en supportant les processus de décision et en rendant les entreprises agiles au changement.

Dans tous les secteurs, les entreprises doivent adapter leur activité à une nouvelle manière de travailler. Jamais, il n’a été plus important de donner la possibilité aux équipes de collaborer en temps réel. Celles qui s’étaient déjà engagées dans ce genre de transformation numérique ont récolté et récolteront les fruits pendant la crise. Toutes les autres doivent réagir aux nouveaux défis de manière résiliente.

La technologie comme levier de développement durable

Avant la crise, les entreprises cherchaient déjà à adopter une démarche plus durable. Il est désormais évident que les technologies peuvent les y aider. L’intégration de solutions technologiques permet aux entreprises de mieux prendre conscience de leur impact sur la planète, et de mieux en rendre compte aux collaborateurs, aux clients et aux diverses parties intéressées.
Par exemple, les émissions de CO2 d’une entreprise par sa consommation d’énergie ou en pratiquant les voyages d’affaires sont souvent une tâche à la fois particulièrement chronophage et rebutante. En combinant des analyses pilotées par les données et des technologies de comptabilité CO2, ces entreprises peuvent quantifier leur empreinte écologique et mieux comprendre leur impact.

L’exploitation des données s’avère essentielle pour toute entreprise qui veut devenir plus durable. En publiant les informations ainsi obtenues, elle peut véritablement démontrer qu’elle considère les pratiques écologiques et durables comme importantes, tant vis-à-vis des collaborateurs, des clients ou des autorités de régulation. Elle peut ensuite utiliser ces informations pour impulser le changement.
L’impact d’une entreprise sur l’environnement consiste à visualiser les données. Cela permet d’effectuer le suivi des schémas de consommation et des tendances d’émissions. Et de fournir des leviers d’action aux dirigeants. Dès l’instant où une entreprise comprend son propre impact sur l’environnement, les décideurs peuvent esquisser des scénarios et des programmes à finalité environnementale.

Autres initiatives

Les entreprises ne peuvent penser à leur seule empreinte écologique. Elles ont besoin d’une démarche globale et systématique si nous voulons, demain, garder le réchauffement de la planète en-deçà des 1,5° Celsius. Et cela est possible seulement au travers d’une collaboration de grande envergure entre sociétés, ONG, autorités publiques et autres institutions.

Les entreprises, de tous niveaux et secteurs, ont un autre puissant levier à leur disposition pour faire bouger les choses : leur voix. Elles pourraient ainsi souscrire officiellement à l’Accord de Paris et à la Conférence de Glasgow de 2021 sur les changements climatiques pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°, rédiger des lettres ouvertes adressées aux autorités pour soutenir les plans de relance en faveur d’une économie plus inclusive, plus robuste et plus résiliente.

L’environnement doit se voir attribuer un rôle-phare au sein de toute entreprise, qui est une fabuleuse plate-forme pour impulser le changement, et encourager les collaborateurs, les citoyens et les futures générations à entreprendre et à œuvrer pour un climat plus durable. Les entreprises doivent se préparer à leur avenir dans le contexte de nouvelle normalité du monde post-coronavirus, et bâtir un meilleur avenir pour la planète en s’appuyant sur des technologies innovantes.