Une étude réalisée par le cabinet de conseil en recrutement Hudson avec l’institut HRO Today* auprès de 246 DRH d’entreprises de toute taille et secteur dans le monde entier pour comprendre les pratiques d’évaluation en matière de qualité du recrutement dresse le portrait robot du recruteur parfait, qu’il s’agisse d’un DRH d’entreprise ou bien d’un responsable d’un cabinet de recrutement (voir notre article Conseils pratiques pour choisir un cabinet de recrutement). Celui-ci doit avoir les dix compétences clés suivantes :
1 – Faire preuve de la plus grande clarté à propos du poste et du profil recherché (voir notre article Règles d’or de la définition de fonction);
2 – Inclure les valeurs de l’entreprise dans la proposition (voir notre article  Le B.A.B.A du recrutement);
3 – Obtenir l’appui de toutes les parties concernées (se mettre d’accord sur les indicateurs de réussite);

4 – Considérer le processus de recrutement comme un processus de vente (mettre en avant les signes distinctifs) – voir notre article Comment recruter le meilleur commercial;
5 – Créer un sentiment d’urgence lors du processus et maintenir une excellente communication du début à la fin;
6 – Être ouvert et fournir aux candidats les informations spécifiques au poste;
7 – Éliminer tout type de partis-pris pour garantir l’objectivité;
8 – Bien comprendre les motivations des candidats (voir notre article 10 questions pour évaluer sa motivation travail);
9 – Considérer les autres opportunités qui les intéressent et la façon dont ils les évaluent par rapport à celle proposée;
10 – Soigner le processus d’intégration (voir notre article Réussir l’intégration d’un cadre).
Et vous qu’en pensez-vous ? On retrouve parmi les 10 compétences clés évoquées une même exigence d’écoute et de dialogue. Pensez-vous qu’il y a des choses qui manquent dans cette liste ? Y a t-il également, selon vous, des redondances ? N’hésitez pas à nous envoyer vos commentaires qui seront publiés en bas de cet article !
* L’étude intitulée “Hiring for success” a été realisée dans le monde entier sur une durée de trois mois, entre décembre 2012 et février 2013 auprès d’un panel composé de 80% de DRH d’organisations du secteur privé et 20% du secteur public, de 30% d’entreprises réalisant moins de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel, 27% entre 40 et 400 millions d’euros, 22% entre 400 millions et 4 milliards d’euros, et 22% plus de 4 milliards d’euros.