Une accélération de l’anglicisation

La place de la langue anglaise dans la société augmente, avec la mondialisation on assiste à une accélération de l’anglicisation. Il y a encore quelques années, l’anglais était important mais n’était pas un frein voire un prérequis indispensable dans certaines branches professionnelles. Aujourd’hui, l’anglais s’est imposé à l’étranger mais surtout en France, dans le jargon et dans les entreprises. Actifs et étudiants ont d’ailleurs pris conscience de l’importance de la langue anglaise et de son “pouvoir” universel de communication, surtout dans le milieu professionnel. Dans un cadre professionnel, 30 % des Français disent échanger au moins une fois par mois en anglais, selon une étude de Wall Street English.

Aujourd’hui, parler anglais est un critère clé de recrutement

L’importance de la maîtrise de la langue anglaise n’est plus à démontrer : un niveau d’anglais trop faible réduit les chances de trouver un emploi. Selon IPSOS, 32% des actifs Français ont déjà renoncé à postuler à un emploi à cause de leur faible niveau d’anglais,  Plus d’un Français sur trois s’est déjà vu refuser un emploi, une mission ou une opportunité professionnelle pour cette même raison. Selon la même étude, 78 % des Français jugent leur niveau d’anglais insatisfaisant. Une langue ne s’apprend pas vraiment à l’école, l’enseignement y étant passif et théorique, alors que une réelle pratique orale de la langue est incontournable pour parvenir à la maîtriser.

Comment améliorer votre anglais pour la rentrée

70%, c’est le pourcentage de Français qui ne parlent pas anglais, pourtant 1 français sur 2 doit l’utiliser dans son activité professionnelle. Imaginez le nombre d’actifs qui rentrent d’un voyage d’affaires complètement déçus, avec l’impression d’être passé à côté de leur voyage. Aujourd’hui plus que jamais l’anglais est une langue incontournable vectrice de communication, et actifs comme étudiants l’ont bien compris.

Le secret de l’apprentissage d’une langue, c’est de s’y mettre un peu chaque jour

Apprendre une langue, ce n’est pas toujours facile, surtout avec l’âge diront certains. Pourtant, aucune étude en neuroscience ne montre qu’il existe un âge limite pour apprendre une langue, ni un QI minimum d’ailleurs ! Le secret, c’est de s’y mettre un peu chaque jour car « mieux vaut peu que rien du tout » comme on dit souvent.
Faire 10-15 min d’anglais par jour, c’est déjà génial et on peut arriver à des résultats bien plus rapidement qu’en faisait une seule session trop conséquente dans la semaine.

Foncez sur les applications de langue, même si vous ne deviendrez pas bilingue

Grâce à celles-ci, vous pourrez rapidement vous y mettre et surtout cela vous donnera envie d’aller plus loin ! En somme, il faut vous ancrer vos habitudes autour de la langue : solliciter vos connaissances au grand minimum 15 minutes par jour et avoir des enseignements à haute valeur ajoutée. Nombreux sont ceux qui sont persuadés, pour des
raisons inconnues, qu’ils ne sont plus capables ou que les déconvenues du passé présagent des échecs futurs. Surtout les plus de 50 ans se convainquent souvent eux-mêmes ne
pas pouvoir apprendre, croyant que “ce n’est pas possible” ou qu’il est “trop tard”. Pas une  étude en neurosciences ne montre qu’il existe un âge limite pour apprendre une langue. Ni un QI minimum requis. Il convient de trouver la méthode qui fonctionne pour chacun, qu’il soit peu doué et/ou senior pour atteindre ses objectifs et progresser.

La perspective d’une langue commune serait une première dans l’histoire de
l’humanité.  A quel moment de notre Histoire avons-nous déjà entendu parler d’une linga
franca à l’échelle planétaire ? Jamais. La question mérite d’être posée : n’aurait-on pas intérêt à la laisser prospérer pour forger des destins communs ? Les êtres humains sont accablés par une certaine conflictualité qui résulte probablement de mésententes. Ne serait-ce pas une chance, en parlant une même langue, pour aller vers la paix ?
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