Ce que je vais partager avec vous prend sa source dans les œuvres de Steven Covey qui a notamment écrit « les Sept habitudes des personnes qui réussissent tout ce qu’elles entreprennent ». Pour commencer, si vous êtes d’accord, je vais vous proposer de mettre en place un petit jeu tout au long de votre journée. Est-ce que ça vous tente de jouer ? Dans cette période particulière cela pourrait vous faire du bien, n’est-ce pas ? Donc, au cours de cette journée, selon une règle que je vais expliquer vous allez inscrire des petites barres (comme un prisonnier qui compte ces jours avant de sortir de prison). Chaque petite barre vaudra 0,1€. A la fin du jeu et donc de la journée, vous pourrez décider de remettre cette somme à une personne ou à une association. Est-ce OK pour vous ?

En quoi va constituer ce décompte ?

Ce décompte va se faire sur les 3 ennemis du pouvoir intérieur.

Numéro 1 : Blâmer

Blâmer ses collaborateurs,
Blâmer les circonstances extérieures,
Blâmer ses concurrents,
Blâmer l’économie en général…

Qui n’a pas déjà blâmé les circonstances extérieures parfois pour masquer ses échecs, ses absences de progrès ou son manque d’opportunité. Nous avons tous fait ça, moi le premier je pouvais être un champion au jeu de blâmer le monde extérieur quand je n’arrivais pas avoir ce que je voulais dans mes postes de direction.

Chaque fois que vous entrez dans une énergie de blâme, vous perdez votre pouvoir intérieur

Donc durant cette journée lorsque vous vous dites… « Oui, mais moi ce n’est pas pareil, c’est la faute de mon conjoint, ma conjointe, c’est la faute de mon entreprise, c’est la faute du COVID… », vous allez inscrire une petite barre qui symbolise que vous vous retrouvez dans l’énergie du blâme.

Numéro 2 : Justifier

« La raison qui explique que je n’ai pas réussi c’est parce que mon équipe n’est pas assez efficace… La raison qui explique que je ne suis pas passé à l’action c’est parce que toutes les conditions du marché n’étaient pas réunies… La raison qui explique que je ne suis pas passé à l’action, c’est parce que… »

En permanence, on se justifie, on trouve des raisons pour expliquer notre inaction ou qui justifie notre procrastination ou la raison de notre surinvestissement…
« Tu comprends Greg, je ne peux pas faire autrement car sans moi l’entreprise ne peut pas fonctionner… Ok on est 100 000 employés, MAIS sans moi c’est impossible qu’ils y arrivent… »
Souvent on va justifier une majorité de nos propos au quotidien. On va trouver des justifications plutôt que de prendre l’entière responsabilité des problèmes. Donc, à chaque fois que vous allez vous justifier pour quoi que ce soit, vous inscrivez une petite barre parce que vous perdez profondément votre pouvoir intérieur.

Numéro 3 : Généraliser

Vous vous investissez dans un projet, cela vous stimule et finalement cela ne marche pas. Vous vous plantez… Et là il y a une petite voix qui arrive et qui vous dit :
« Ah ! Ben toi, de toutes façons, ce type de truc, tu n’y arrives jamais ! Tu n’as jamais réussi ! Tu n’as jamais eu de succès. »
Et du coup, à ce moment-là, vous prenez un moment X et vous allez le généraliser à toute votre vie. Vous prenez une déception ou un échec et cela va devenir une règle…
Du coup vous commencez à vous créer des barrières qui pourront vous empêcher de voir de nouvelles opportunités. Vous fermez des portes et vous vous mettez dans une énergie de pouvoir intérieur qui est restreinte par l’exemple que vous vous racontez et devient la règle négative de votre action.

Donc Blâmer / Justifier / Généraliser

Vous avez bien compris le jeu ?
Je propose souvent ce jeu lorsque les dirigeants viennent en immersion dans mes locaux pour vivre un STOP&GO. Après leur avoir expliqué les règles, j’aime leur poser une simple question : « Est ce que tu peux me dire l’heure qu’il est, s’il te plait ? » Le dirigeant me répond 100% du temps : « Je suis désolé Greg mais comme tu m’as empêché d’avoir ma montre, je ne peux pas te répondre ».
Je fais généralement un sourire et je réponds : « Ah Ok…, merci…, et pourrais-tu me dire l’heure STP ? ». Là le dirigeant prend un peu de temps et m’explique que, comme il vient de me le dire, il n’a pas de montre donc il ne peut pas.  C’est à ce moment-là que je lui demande de reconsidérer sa réponse car je ne lui ai pas demandé s’il avait une montre MAIS s’il pouvait me donner l’heure.
S’il a envie de m’aider, il peut sans difficulté se rendre dans la pièce voisine pour observer l’heure notée sur le réveil et me la donner. Il a loisir de se mettre en action pour trouver une solution ou de me dire non, je n’ai pas envie de te donner l’heure.
Alors je lui repose la question « Quelle heure est-il ? ».
Bon là généralement le dirigeant va me trouver l’heure…

Pour lui, je suis passé dans sa tête du mec plutôt sympa au gars avec lequel on n’a pas envie de partir en vacances MAIS, grâce à cet exemple, je souhaite lui démontrer à quel point chaque jour nous justifions nos inactions…
Vous perdez votre pouvoir intérieur. Vous vous empêchez d’être en mode solution. Vous essayez de nous défendre de ne pas pouvoir faire quelque chose plutôt que de vous tourner pour essayer de trouver une solution.
Vous faites cela depuis votre plus jeune âge.
Alors combien de petite barre allez-vous noter aujourd’hui ?