Après Paris Rome parcouru à pied, sa rencontre avec le Pape, son arrestation à Vintimille, son séjour depuis mars à Fleury Merogis, Jérôme Kerviel retrouve sa liberté. Une liberté sous bracelet électronique.

Condamné en mars à 3 ans d’emprisonnement

On se rappelle qu’il est à l’origine d’une perte de 4,9 milliards d’euros pour la Société Générale. Selon son avocat, Jérome Kerviel va « reprendre le cours d’une vie tout à fait normale . En fin de compte, l’ex trader a enduré environ 5 mois de privation de liberté à Fleury-Mérogis, en région parisienne. Le juge d’application des peines d’Evry lui avait accordé un placement sous bracelet électronique, dont l’application avait été suspendue par le parquet qui avait appel de cette décision. La cour d’appel de Paris n’a pas suivi le parquet.

Son placement sous surveillance électronique

Jérome Kerviel est mis sous le régime de la surveillance électronique. Il s’agit d’un aménagement de la peine, qui sort l’ex trader de la prison et lui permet de reprendre une vie normale avec un bracelet. Ce dernier s’assure de sa présence à son domicile à certaines heures déterminées par le juge de l’application des peines. A priori une montre bracelet contenant une puce électronique repérable à distance par géolocalisation (GPS).
Jérome Kerviel va reprendre une activité professionnelle. Difficile de se faire une idée entre les fautes lourdes de Kerviel qui sont évidentes, et l’organisation d’une banque qui peut ainsi perdre des milliards à cause d’un seul salarié.

Jérome Kerviel contre Daniel Bouton

Jérome Kerviel alors qu’il était un trader parmi les autres a pu engager 50 milliards d’euros de fonds sans que sa hiérarchie ne réagisse. Il s’agit de positions risquées prises sur les marchés. Selon le Monde, cela correspond à 1.8 fois les fonds propres de la banque à laquelle en revanche il aurait fait gagner 1,4 milliard d’euros fin 2007, sans que ses risques courus ne lui soient reprochés alors. Lorsque Daniel Bouton  se rend compte des positions excessives prises, elle doit céder pour 60 milliards d’euros de titres pour minimiser la casse ou « le casse » à 6,3 milliards d’euros,  ce qui correspond en gros à son bénéfice annuel.