Depuis plusieurs années, les préoccupations autour de la santé mentale sont en croissance au sein des populations. En témoignent les derniers résultats d’une étude IPSOS qui révèlent que 35 % des Français considèrent cette thématique comme principal sujet d’inquiétude et 36 % perçoivent le stress comme un problème majeur. Alors que le 10 octobre 2023, se tenait la journée mondiale de la santé mentale, et que cette thématique est au cœur des débats tout au long de l’année, il convient de revenir sur la charge mentale et le stress qui pèsent particulièrement sur les dirigeants de TPE-PME.

Monter son entreprise induit d’enfiler de nombreuses casquettes, d’anticiper autant d’enjeux et de problématiques pour établir et développer son projet ; de la création, au lancement en passant par la gestion quotidienne, les tâches sont multiples, augmentant de ce fait la pression. Le nombre d’heures passées peut aller de 46 à 50 h hebdomadaires en moyenne – parfois davantage selon les secteurs et les activités. Partant de ce constat, la « charge mentale » du dirigeant est avérée et les risques d’épuisement psychiques inhérents sont à considérer avec davantage d’attention.

Ces dernières années, l’expression « charge mentale » s’est vue intégrée au langage courant jusqu’à s’appliquer aux dirigeants de TPE-PME. Ces derniers sont soumis au calendrier, aux échéances et subissent une pression accrue dans un environnement économique incertain et face à un marché toujours plus concurrentiel. Une pression qui augmente à mesure que l’année avance.

Gérer la pression de fin d’année

De manière générale, quand se profile la seconde moitié de l’année, les dirigeants sont à mi-chemin des objectifs fixés et si l’heure n’est pas encore au bilan, un premier état des lieux est nécessaire afin de préparer la fin de l’année et projeter l’année à venir. A ce moment de l’année, les dés de la performance annuelle sont presque jetés. Ainsi, en juillet 2023, une étude de Bpifrance révélait que 33 % des dirigeants de TPE-PME anticipaient un net ralentissement de leur activité, et notamment une baisse de la marge nette, pour 35 % des répondants.

En effet, les dirigeants sont soumis à plusieurs niveaux de pression dans les derniers mois de leur année fiscale. Ils doivent notamment faire un point sur le potentiel d’atteinte des objectifs fixés, évaluer la progression et un plan de rattrapage au besoin. Ils doivent également estimer la progression à venir, évaluer voire renégocier les contrats et budgets et préparer les entretiens de fin d’année. Enfin, l’un des principaux facteurs de stress est la clôture d’exercice comptable, souvent très chronophage, un nombre important d’entreprises fixant la date de clôture au 31 décembre de l’année. Il s’agit d’un rendez-vous incontournable et durant lequel le dirigeant n’a pas le droit à l’erreur.

C’est cette échéance annuelle, clé pour la vie d’une entreprise, qui requiert que les TPE/PME disposent de systèmes automatisés et d’outils de centralisation pour un important gain de temps en cette période à la fois complexe et très chargée. Or, un dirigeant n’est pas nécessairement un directeur financier par défaut, mais doit le devenir.

L’accompagnement du dirigeant pour plus de sérénité

Partant de ce constat, les dirigeants, pour retrouver de la sérénité dans leur gestion, ont besoin d’un soutien qui aide à anticiper l’avenir et faire de la prospective. Idéal sur le papier, ce facilitateur est notamment un partenaire essentiel face aux nouvelles réglementations annoncées régulièrement. L’impact sur la trésorerie est immédiat et la gestion de la facturation, des paiements et de la comptabilité générale en est fluidifiée. Si l’on ajoute à cela un modèle de veille législative, essentielle à la connaissance des droits et évolutions réglementaires, le dirigeant peut alors se concentrer sur le développement de son activité, assurer sa performance et atteindre ses objectifs.

Plus que jamais la digitalisation des systèmes, des processus et des fonctions devient un allié de taille pour de nombreux professionnels. Sans se substituer à l’humain, qui reste l’essence de la gestion quotidienne de l’entreprise, elle permet néanmoins de faciliter le déroulement et l’aboutissement des tâches administratives chronophages et à faible valeur ajoutée afin de permettre aux équipes de mener à bien leurs missions de manière plus qualitative et approfondie.

A la veille de grandes réformes du gouvernement, telles que la réglementation sur la facturation électronique, reportée à une date ultérieure pour l’heure, les entreprises doivent anticiper les impacts sur leur gestion administrative et financière de demain ainsi que faire face aux contraintes économiques d’aujourd’hui. Deux priorités complexes à conjuguer quand nous savons que la ressource la plus rare d’un dirigeant est le temps.

Ainsi, elles ont besoin d’outils adaptés à leurs besoins et doivent être soutenues par un partenaire de (leur) choix afin d’optimiser au maximum leur gestion administrative et financière, pilier de leur succès. In fine, tout partenaire qui sera en mesure d’aider le dirigeant et son équipe à anticiper l’avenir garantira à la fois sa sérénité et ménagera sa charge mentale, car « aucun de nous, en agissant seul, ne peut atteindre le succès. ». Si Nelson Mandela a prononcé ces mots dans un contexte politique, ils n’en sont pas moins une réalité dans le monde de l’entreprise, en particulier à l’heure du digital, comme en période de grands changements.
Stress du dirigeant credit Depositphotos_IgorTishenko