Comment retourner la situation en votre faveur
« L’homme n’est pas la somme de ce qu’il a mais la totalité de ce qu’il n’a pas encore, de ce qu’il pourrait avoir .» JP Sartre. Sans perte d’emploi, il n’y a pas de travail appréciable, sans silence, il n’y a pas de musique. La vie tourne bien si vous faites une bonne interprétation des événements qui arrivent et des choix judicieux par rapport à votre personnalité. Voici maintenant les pratiques de ceux qui réussissent à transformer les événements a priori malheureux en opportunités pleines d’avenir.
Etre licencié, un événement heureux
La perte d’emploi se situe à peu près au milieu de l’échelle du stress, entre la pire calamité et l’événement le plus bénin. Son impact varie selon l’âge, les aptitudes, le métier exercé, le secteur d’activité, la conjoncture économique et sociale. Il ne tient qu’à vous d’en faire un événement heureux en l’accueillant comme une naissance, qui vous projette dans le futur. Perdre un ancrage aussi puissant n’empêche pas de rester en phase avec la société, vous êtes privé d’emploi, mais vous gardez votre métier, vos compétences, votre profession. Vous êtes simplement entre deux postes, et plus vous aimez votre métier, plus vite vous retrouverez un poste, l’amour du métier est la meilleure porte vers l’emploi.
Assumer votre licenciement
Vous êtes le principal responsable de ce qui arrive, pas le seul, mais le premier. Vous avez contribué au licenciement qui vous frappe, vous avez décidé, fait des choix, quitté ou non tel ou tel poste, telle ou telle entreprise, vous avez choisi la plupart du temps seul, sauf exception, catastrophe, attentat, maladie … Quand vous jouez aux cartes, vous n’êtes pas maître de la main que l’on vous distribue, pourtant avec les mêmes cartes vous pouvez perdre ou gagner. Si vous n’êtes pas responsable de la conjoncture économique, vous avez l’entière responsabilité de la manière de réagir pour l’exploiter au mieux. En général, vous perdez votre emploi par manque de précaution, par exemple vous ne vous êtes pas assez informé sur la santé de votre entreprise, ou par manque d’anticipation ou de courage. Mieux vaut changer et partir avant d’y être acculé même si cela s’avère périlleux et délicat. Dans la vie en général, et la vie active en particulier, la meilleure arme est de faire des choix, sinon les autres les font pour vous, il n’y a aucune raison de leur laisser le sort de votre existence.
Quand vous est en poste dans une entreprise, vous attribuez sa conquête à votre courage et à votre caractère déterminé, et vous savez raison, personne ne vous a fait de cadeau. Le minimum d’honnêteté implique la même appropriation de la responsabilité quand cela va mal. En vous estimant responsable, vous gagnez un atout majeur aux yeux du patron ou du recruteur que vous rencontrerez : vous êtes responsable, et a priori c’est un cadre responsable qu’il veut recruter. En cela le licenciement est un événement heureux.
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