La famille Dassault  et le Petit Trianon

Pour chasser ou se retirer en famille, Serge Dassault est propriétaire à quelques kilomètres de Paris d’une fabuleuse maison, la Villa du Golf, construite en 1966 par son père, Marcel Dassault, juste à côté de Rambouillet. Outre 750 ha de bois, l’industriel y dispose d’un golf, d’une piscine et d’un tennis.

Xavier Niel  et son golf

Le fondateur de Free s’est offert il y a 3 ans le golf du Lys, près de Chantilly pour 4 /5 millions d’euros. Pourtant, l’homme ne joue pas au golf… Pourquoi l’agitateur du web français a acquis des hectares de gazon au milieu de la forêt de Chantilly, Il s’agirait de protéger la vue imprenable dont il jouit depuis la fenêtre de sa propriété.

Frédéric Oudéa  et les faïences hollandaises

Frédéric Oudéa, PDG de la Société générale, a une passion pour les faïences de Delft. Ville hollandaise  au XVIIe siècle, foyer de fabrication de porcelaine,  a aujourd’hui une production très recherchée par les collectionneurs. Les faïences de Delft se caractérisent par l’imitation des porcelaines de Chine et du Japon.

Claude Bébéar  et la chasse exotique

Claude Bébéar, l’ancien patron d’Axa, est un chasseur invétéré, capable de faire des milliers de kilomètres pour aller tirer les grands fauves ou le gros gibier. Au début, pour  faire des parties de chasse en Afrique. Aujourd’hui c’est dans sa vaste propriété classée, achetée en 2005, il invite ses amis chasseurs.

Bernard Arnault et ses jets

Bernard Arnault et son entreprise LVMH, le géant mondial du luxe, changent d’avion privé au moins tous les 5 ans, ou presque.  Dans les années 80, il n’a utilisé son Beech 200 que 4 ans avant de le revendre. En 2006, il vend à Vincent Bolloré son Global Express de Bombardier acheté 5 ans plus tôt, pour en acheter un autre, mieux équipé,  volant à plus de 900 km/h, jet pour homme d’affaires à + de 50 millions d’euros.

Vincent Bolloré  et les bandes dessinées

L’homme d’affaires breton Vincent Bolloré a une  passion pour les BD. Il reconstitue les collections de BD de son enfance, ne s’intéresse qu’à ce qu’il a, le retour dans ses émotions passées des BD publiées de 1945 à 1964. Il voit dans les BD une école de vie, des  héros réussissent,  d’autres échouent, mais finissent par s’en sortir. L’école de la persévérance.  Il a aménagé son dressing avec une sélection de couvertures d’albums.

Jean-François Decaux et son club de polo

Jean-François Decaux pratique le polo, sport “so british” mais finalement assez peu prisé par les grandes fortunes françaises. Difficile de trouver des clubs et de pouvoir y jouer toute l’année. Pour assouvir cette passion  le codirecteur de JC Decaux, s’est offert un club le Brittany, à La Baule. Tous les ans, il s’aligne de bon cœur dans les tournois maisons, ” la Tente d’Or”, “la Tente d’Argent” et s’y illustre plutôt bien.

Franck Riboud  et  un petit club de foot en Ligue 2

Franck Riboud, PDG de Danone, sauve l’Olympique Croix de Savoie 74. Une dette de 300 000 euros, le  menace de relégation en CFA 2. Depuis, il se pique de faire de cette équipe savoyarde un grand club français. Sous son impulsion, il est le plus gros budget de National, rebaptisé Evian-Thonon-Gaillard,  d’anciens joueurs  Ligue 1 et  2 ont grossi ses rangs. Car Franck Riboud a l’ambition de la Ligue 2, Franck Riboud a convaincu Marc Veyrat, le chef cuisinier, Zinedine Zidane et Sébastien Bazin (Colony Capital) de devenir actionnaires du club. 05

Christophe de Margerie et les meilleurs whiskys

“Big Moustache”, comme on le surnomme chez Total voue une passion pour le whisky. Pas n’importe lequel. Il chasse les flacons les plus rares: une bouteille de Lagavulin, de préférence de 16 ans d’âge est un délice selon lui.. Son affection pour ce précieux nectar est connue,  les personnes qui l’accompagnent dans ses déplacements en témoignent. Lors d’une soirée dans un hôtel de Cardiff,  il rencontrait une délégation du Qatar, sur le coup d’une heure du matin,  il proposa à ses collaborateurs de boire un verre, histoire de refaire le monde.

François Pinault et l’art contemporain

A New York, en 1990  François Pinault décide de créer une collection d’art contemporain. Une toile de Mondrian lui procure une intense émotion artistique. Il bascule dans une frénésie d’achats à sa  fortune. Retiré des affaires en 2001, il veut créer son musée d’art moderne avec sur ses fonds propres,  ouvert au public sur l’île Seguin. Devant les lenteurs administratives, en 2005 il achète pour 29 millions d’euros le palais Grassi, à Venise, le rénove en 5 mois et présente l’ensemble de sa collection de 2 000 pièces, il ouvre en 2009 un 2ème centre d’art juste en face.