Vous vous demandez si vous pouvez devenir entrepreneur, des signes inattendus vous l’indiquent dès maintenant, au delà des plus évidents, la passion et le courage, vous pouvez aussi analyser comment votre insatisfaction, votre manie du contrôle, votre masochisme… sont prometteurs. Explications.

1 – Vous êtes insatisfait, rien ne vous semble jamais assez bon

Quand la plupart des personnes qui atteignent leur objectif estiment qu’elles méritent un temps de réconfort pour savourer le résultat obtenu, l’entrepreneur pense à sa prochaine action ou entreprise.
Coco Chanel
est un bon exemple. Elle débute avec une ligne de chapeaux simples, continue dans les vêtements de femmes, et réussit pleinement dans les bijoux et le parfum. A sa mort en 1971, elle laisse une marque emblématique et un empire commercial de 160 millions de dollars de chiffre d’affaires annuel. L’entrepreneur comme Chanel, loin de s’arrêter à une grande réussite, est continuellement démangé par le défi d’une nouvelle conquête.

2 – Vous pensez dominer votre manie du contrôle

Un entrepreneur doit faire l’effort de trouver l’équilibre entre le contrôle de son entreprise et le recrutement de personnes talentueuses capables de prendre les rênes d’une activité. Le patron qui se soucie de tous les détails doit s’impliquer à tous les niveaux, ce qui risque de devenir préjudiciable pour la productivité. Cela peut stresser les salariés, qui peuvent se sentir étouffés et peu responsabilisés.
Steve Jobs
ou Bill Gates réputés pour être des maniaques du contrôle prouvent pourtant le contraire.
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3 – Vous êtes assez maso pour endurer les risques

L’entrepreneur est habité par une motivation valorisante et doit s’habituer à endurer les risques. Seul un masochiste accepte de se mettre dans une telle situation contradictoire. Le plaisir est grand de se lancer dans une aventure qui vous fait endurer rapidement le manque d’argent, voire sa perte, un travail incroyablement long, et l’angoisse de la solitude de celui qui entreprend.
Celui qui lance et dirige startup après startup peut être considéré comme encore plus masochiste, il se jette à chaque fois dans les mêmes affres et frustrations du business que l’on lance.

4 – Vous entretenez une relation amour-haine avec l’argent

L’entrepreneur en général est mu par l’amour de l’argent, l’appât du gain et cela très tôt dans la vie. Warren Buffett a fait de l’argent en vendant de tout (des balles de golf, des timbres et des magazines). Par la suite, l’argent devient moins son mobile, il préfère le frisson du lancement d’une nouvelle entreprise et le pouvoir qui va avec.
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5 – On vous trouve un côté atypique, voire décalé

Beaucoup d’entrepreneurs se décrivent comme atypique et non assimilables au commun des mortels. Au point d’emprunter les voies que la grande masse s’évertue de suivre, comme les études. Bill Gates, Ted Turner, ou Richard Branson, ou encore François Pinault ou Xavier Niel sont autant d’exemples d’entrepreneurs qui ont abandonné leurs études. L’entrepreneur se positionne souvent comme outsider, parce qu’il voit les choses sous un angle différent des autres.
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6 – On vous prend souvent pour un fou ou un original

Souvent vous avez une vision à long terme, peu compréhensible ou considérée comme folle par vos amis et votre famille, jusqu’à ce que cette vision devienne réalité. Ruth Handler qui a créé Barbie, la poupée la plus emblématique du monde, dans les années 1950, fut accueillie avec le doute et la critique. Proposer une poupée qui ressemble plus à un adulte qu’à un bébé ou un enfant était osé à l’époque jusqu’à ce que tous les enfants de la Terre l’adopte.

7 – Vous êtes un peu et même beaucoup introverti

Pour diriger une entreprise, vous devez a priori être extraverti, mais pas nécessairement. 4 cadres supérieurs sur 10, à l’instar du PDG de Google, Larry Page, ou du fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, sont des introvertis.
Paradoxalement, l’introverti en entreprise favoriserait l’esprit d’équipe mieux que l’extraverti. Il est souvent réputé doué pour l’écoute, un atout essentiel du bon leadership.
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