Les défis de la transmission d’entreprise en 2019

Différents évènements marquent l’existence d’une entreprise. Après la création et le début des activités, l’étape la plus importante consiste à assurer la pérennisation des affaires, ce qui implique généralement une transmission d’entreprise. Loin d’être aisée, cette phase essentielle continue de poser de sérieux problèmes aux dirigeants des firmes, compte tenu des nombreux défis à relever. Parmi ces derniers, l’un des plus sérieux pour l’année 2019 demeure la difficulté à trouver un repreneur capable de prendre le relais et d’assurer la pérennisation des activités de l’entreprise.

La problématique du repreneur, un véritable casse-tête pour le chef d’entreprise

Lorsque l’avenir devient trop incertain, ou que les perspectives professionnelles et/ou personnelles évoluent pour un dirigeant d’entreprise, la transmission de sa firme s’impose, et doit être envisagée dans les meilleurs délais, pour ne pas porter préjudice à la viabilité de la société. Mener à bien une telle opération n’est cependant pas de tout repos, compte tenu des défis auxquels il doit faire face. Trouver un repreneur, tel est le principal défi que doivent relever les PDG et chefs d’entreprise dans le cadre de la transmission de leurs firmes en 2019.  En effet, plus que tout autre facteur, la transmission conditionne le plus sa pérennisation, car autour de cette étape cruciale, se jouent non seulement la survie de l’entreprise et surtout celle de nombreux emplois. L’enjeu est d’autant plus grand que selon de récentes études, près de 700 000 entreprises seraient à reprendre d’ici les années à venir. Mais les cédants ont du mal à trouver un repreneur, et la situation pourrait bien perdurer en 2019, et souvent dans le cas où ils réussissent à trouver quelqu’un qui reprend, ils doivent généralement faire face à beaucoup d’autres problèmes, non moins sérieux, qui risquent de devenir récurrents les années à venir !

Plusieurs autres défis à relever

Bien qu’il s’agisse d’une avancée considérable en matière de transmission d’une société, le fait de trouver quelqu’un pour reprendre une entreprise ne signifie pas pour autant que l’on est tiré d’affaire. Nombreux sont les dirigeants qui finissent par trouver un repreneur tenté de réaliser des économies d’échelle, en opérant par exemple des fusions au sein de l’entreprise. 
Toujours dans l’optique d’optimiser le budget de la société, certains repreneurs n’hésitent pas à réduire la masse salariale en procédant à des opérations de délocalisation. Ces dernières impliquent la plupart du temps une perte d’emplois directs, qui peut impacter négativement la productivité en entreprise, plutôt que de l’optimiser (découvrir des solutions efficaces dans ce sens sur le site des entrepreneurs : entreprise-et-compagnie.fr). À cela s’ajoute celle des emplois indirects, entraînant la création d’un cercle vicieux de dévitalisation des territoires. 
Le véritable défi n’est donc pas uniquement de trouver un repreneur, mais plutôt d’en choisir un dont les ambitions cadrent effectivement avec les attentes, l’identité et la vision de l’entreprise et du cédant.

Des défis qu’il est possible de relever

 L’un des moyens les plus efficaces pour assurer la reprise d’entreprise consiste à bien la préparer. Le dirigeant doit éviter d’attendre la retraite ou d’autres situations imposant une cession avant de rechercher un repreneur. Préparer la relève assez tôt en choisissant par exemple un salarié ou un associé qui partage la vision et les idéaux de l’entreprise permet de contourner les difficultés liées au fait de devoir trouver un repreneur dans la précipitation.