2022 a été une nouvelle fois une année déterminante pour les communications unifiées, les entreprises ayant dû s’adapter pour faire face aux conséquences de la pandémie. Les attentes des employés ont changé de façon spectaculaire, le télétravail s’est définitivement imposé dans le quotidien et en fin d’année dernière, 46 % des employeurs déclaraient autoriser la pratique du télétravail[1]. L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est au cœur des préoccupations, et la flexibilité est un enjeu d’attractivité et de fidélisation pour les employeurs, ce qui rend les technologies de communications d’entreprise et de collaboration d’autant plus essentielles. Pour autant, comment cette situation va-t-elle évoluer en 2023 et allons-nous revenir à nos anciennes habitudes ?

Prendre en compte et intégrer les nouvelles générations de travailleurs

Depuis deux ans, un nouveau monde du travail se dessine : l’arrivée sur le marché de nouvelles vagues de diplômés amplifie la demande de télétravail et l’établissement de relations à distance devient un élément incontournable de la vie des entreprises. Rappelons-nous que de nombreux nouveaux diplômés ont passé deux ans à étudier presque entièrement en ligne !

Un autre effet collatéral de cette pandémie concerne les jeunes actifs, qui sont de plus en plus en quête de sens professionnel et n’hésitent plus à démissionner. Quiet Quitting ou Grande Démission, le résultat est le même : en France, le taux de démission a atteint 2,7 % au 1er trimestre 2022. Il est au plus haut depuis la crise financière de 2008-2009.[2] Mais surtout la cause est souvent identique : l’attachement à l’emploi ou à la marque qui les emploie est faible comparé à leurs demandes et besoins.

En 2023, les technologies de collaboration seront utilisées de nouvelles façons pour venir en appui à la culture d’entreprise et aider les télétravailleurs à rester engagés. Nous observerons aussi les dirigeants écouter plus intentionnellement et reconsidérer la manière dont le travail se définit, ce qui devrait aboutir à une redéfinition de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée pour une grande partie des actifs. Ces nouvelles formes de travail, comme la semaine de 4 jours par exemple, établiront plus de temps et d’espace personnels pour permettre un meilleur épanouissement.

Entretenir la cohésion au travail et le rôle d’instance socialisatrice de l’entreprise

Quelle que soit la taille, le secteur ou l’activité de l’entreprise, toutes sont aujourd’hui impactées par les sujets de travail hybride. Par ailleurs, autre effet collatéral de la crise que nous traversons, le désir de mobilité s’est accru des grands centres urbains vers les territoires, et de plus en plus de travailleurs négocient avec leur entreprise un déménagement loin de leur bureau pour évoluer dans un meilleur cadre de vie. Or, qu’un salarié se trouve au bureau, ou bien qu’il travaille à domicile, en aucun cas il ne doit se sentir isolé ou mis à l’écart. Au contraire, la technologie doit être au service de la cohésion et doit permettre de maintenir, voire même de renforcer le sentiment d’appartenance à l’entreprise.

Mais pour atteindre cet objectif, il ne faut pas laisser les collaborateurs, les équipes et les managers sans repère. Cela nécessite de l’investissement, de la pédagogie et même de la formation car encore aujourd’hui 62 % des travailleurs affirment que la collaboration avec leurs collègues est beaucoup plus facile au bureau[3].
Nous pouvons tous constater que l’utilisation d’internet en général et la fréquentation en particulier de réseaux sociaux génèrent une sociabilisation plus diversifiée et dans le monde professionnel cela peut même devenir une force. Selon McKinsey, 67 % des entreprises les plus productives encouragent les « microtransactions » entre employés dans le cadre du travail hybride.
Multiplier les opportunités d’échanges grâce à la technologie et notamment grâce aux outils de communication (partage d’idées, conversation informelle, mentorat…) entre les personnes d’une même équipe et même d’équipes différentes permet de fluidifier le travail collectif et de réaffirmer le lien entre le collaborateur et l’entreprise. Le lien social est un
« ingrédient clé » du bien-être pour une majorité des actifs mais ça peut aussi devenir un atout non négligeable en matière de compétitivité.

Se moderniser et préparer l’avenir en investissement dans des outils adaptés

Plus que jamais, les entreprises veulent s’assurer que leurs outils de communication et de collaboration sont adaptés au travail hybride mais aussi qu’ils offrent la flexibilité et l’évolutivité nécessaires pour faire face à un environnement en rapide mutation. Les maîtres mots pour les entreprises à l’heure actuelle sont donc la flexibilité et le choix – qu’il s’agisse des solutions dont elles ont besoin de se doter, ou encore des options de déploiement ou d’achat.

En 2023, les entreprises vont donc continuer d’investir massivement dans les technologies de communications – non seulement dans le cloud mais également sur site et en mode hybride, car chaque organisation présente des besoins spécifiques et se trouve à des étapes différentes de son parcours de modernisation. Les entreprises à même de relever le défi des nouveaux usages et de la flexibilité en redéfinissant leurs priorités technologiques dès maintenant seront assurées d’avoir une longueur d’avance pour fidéliser leurs meilleurs talents et attirer les candidats les plus prometteurs.

[1] https://presse.bpifrance.fr/enquete-flash-bpifrance-le-lab-le-teletravail-dans-les-tpe-pme-une-pratique-gloablement-renforcee-post-crise-sanitaire/ 
[2] https://dares.travail-emploi.gouv.fr/publication/la-france-vit-elle-une-grande-demission
[3] https://emploi.developpez.com/actu/337733/54-pourcent-des-travailleurs-preferent-aller-au-bureau-pour-avoir-moins-de-distractions-et-etre-plus-productifs-62-pourcent-affirment-que-la-collaboration-avec-leurs-collegues-est-beaucoup-plus-facile-au-bureau/