La performance de l’entreprise dépend de sa capacité à s’adapter à son environnement et à son marché. Le DRH doit maintenir la confiance dans l’entreprise, parfois la restructurer, attirer les talents. Un métier en mutation permanente qui attire de nouveaux profils.

DRH, le pilote du changement

La gestion des Ressources Humaines passe par l’identification, la formation et la rétention  des compétences et des motivations en phase avec les priorités de l’entreprise. L’analyse de l’environnement juridique, social, démographique, et du marché du travail précède toute élaboration de solutions. A ce titre le DRH doit  connaître parfaitement la quantité et la qualification des compétences actuelles et à venir, et les écarts existants pour entreprendre les actions correctrices.

Il doit responsabiliser les managers en leur offrant une vision RH et une cohérence stratégique. Il insuffle le changement aux  équipes qui doivent réagir rapidement aux évolutions : mondialisation, crises économiques, marchés émergents entraînent de profondes évolutions des productifs, des gammes de produits, des technologies pratiquées….
La clé du succès passe par la levée des résistances au changement, qui  exige une grande capacité à résoudre les conflits, communiquer en période de turbulence et faire accepter les restructurations.

Le DRH doit attirer et fidéliser les talents à une époque où le cadre devient volatil. L’entreprise doit l’aimanter, y compris les génération Y et Z, le motiver et le fidéliser. La compétence-clé fait l’avantage concurrentiel et la différenciation de l’entreprise. Ensuite, il lui faut donner du sens à sa fonction, ce qui passe par les conditions de travail : une rémunération fixe et/ou variable, des avantages sociaux, en nature… mais aussi avec éléments aussi différents que la flexibilité du temps de travail, le contenu émotionnel du travail en équipe, en mode projet, le pouvoir de décision et l’autonomie dans l’organisation, le télétravail, le bien-être au travail…
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DRH, le pilote de la révolution numérique

Une entreprise 2.0 exige un DRH 2.0. La révolution numérique bannit la distance, accélère les rythmes, écrase la hiérarchie. Internet et réseaux sociaux, télétravail, co working et travail nomade mettent au rencard les modes traditionnels d’organisation. Autorité, hiérarchie, contrôle, division du travail dynamités par les nouvelles technologies mettent les DRH en première ligne.

Tout devient social quand la performance de l’entreprise dépend de l’engagement et de la mobilisation des équipes. Le processus hiérarchique migre vers la transversalité, ce qui rend le rôle du DRH complexe dans une « organisation » à géométrie variable » atomisée et douée d’ubiquité numérique avec smartphones, tablettes, call conf, skype, twitter…
Dans ce contexte, il doit rassurer le manager de proximité souvent « sauté » « contourné » involontairement par la  technologie de la communication, la mobilité ou le travail nomade, alors qu’il est toujours et souvent la courroie de transmission.

Le DRH suscite, oriente et pilote le ou les réseaux sociaux internes qui fluidifient la collaboration, partagent des informations, et détectent les compétences.
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DRH, un architecte social rentable

Le DRH, écartelé entre immédiateté des infos et changements, et la poursuite d’une stratégie, entre maintien de la confiance en l’entreprise et restructuration en coupant des têtes, doit veiller à la richesse humaine et technique de l’entreprise, et à son renouveau régulier, vocation pour le moins schizophrénique.

En même temps il veille au respect de la réglementation, fait du benchmarking, et maîtrise la masse salariale. Et cela n’est pas fini, c’est un communiquant et un homme de marketing, il construit la marque employeur, assume la responsabilité sociale et environnementale, est le gardien des règles d’équité : diversité, mixité, handicap, égalité professionnelle… non discrimination.

Le DRH a un profil hybride, celui d’un gardien de valeurs, de règles et de normes. Il doit aussi comprendre les technologies d’aujourd’hui pour impulser l’irrigation de l’entreprise, connaitre les métiers chez lui et chez les autres, et posséder une vision internationale. Il rassure l’entreprise dans son cadre législatif et la booste dans son marché, il doit aimer le risque et l’innovation dans le respect de la loi, c’est un architecte social sur un terrain de plus en plus sismique avec comme colline à prendre le bien-être des collaborateurs et les bénéfices de son entreprise.

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