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Si vous avez un chef toxique, voici comment le gérer et vous en sortir

Le chef toxique, c’est le patron qui contamine votre travail de manière inconsciente ou vous manipule sans vergogne. Quelle que soit sa méthode, il nuit inconsciemment à l’entreprise et vous pénalise en entravant votre performance, vous injectant un stress mauvais pour votre santé. Le neutraliser exige de bien identifier à qui vous avez à faire.

Le patron copain

Trop amical, il vous invite souvent en dehors du travail et s’épanche fréquemment au bureau. Il se sert de son influence pour se faire des amis au détriment de son travail, ne cache pas ses favoris, ce qui crée des divisions entre les collaborateurs et un sentiment de frustration chez ceux qui n’en font pas partie. Il ne sait pas prendre une décision difficile impliquant des collaborateurs ou écarté celui qui doit être licencié à moins qu’il ne l’aime pas. Son bureau devient rapidement le bureau des pleurs.
Pour neutraliser le patron copain, définissez des limites précises et fermes, ne vous laissez pas intimider par son poste et sa situation hiérarchique, pour prendre le contrôle de la situation, restez amical avec lui tout au long de la journée, mais refusez tout prétexte de le voir après le travail, ainsi vous écarterez peu à peu ses comportements inappropriés et retrouverez une relation saine avec lui. Plutôt que le prétendu ami qu’il veut trouver en vous, faites en sorte d’en faire un allié sur la base de la confiance dans travail.
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Le micro-manager

Il observe et contrôle étroitement tout, et vous fait sentir que vous êtes surveillé en permanence, en intervenant sur le fond et sur la forme de votre travail. Il attache de l’importance aux moindres détails, ce qui vous met mal à l’aise et vous frustre.

Pour le neutraliser, restez en contact permanent avec lui, un tel manager ne supporte que celui qui produit un travail exécuté selon sa manière et ses méthodes. Votre défi : deviner comment il veut que vous agissiez, pour ce faire, posez-lui des questions précises sur vos dossiers et projets, vérifiez régulièrement que ce que vous avez fait correspond dans le détail à ses exigences, et sollicitez au maximum ses commentaires. Cela peut ne pas suffire notamment avec un manager tatillon, vétilleux, obsessionnel, dans ce cas prenez du recul par rapport à votre propre satisfaction. Ses obsessions du détail ne doivent pas créer chez vous un stress supplémentaire qui pénaliserait votre performance. Un bon travail même fait selon les prescriptions de détail du patron reste un bon travail, qu’il appréciera même s’il ne sait pas vous le montrer.
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Le patron tyrannique

Ce patron use d’une tactique machiavélique qui flatte son ego et conforte son pouvoir, il force et intimide ses collaborateurs, se considère comme chef de bande ou de gang. Pour lui, celui qui conteste sa pensée devient un mutiné, alors que son affidé soutient avec loyauté son action et fait partie de sa garde rapprochée, il cantonne celui dont il désapprouve le comportement dans les taches les plus ingrates.
Pour neutraliser le patron tyrannique, vous pouvez par exemple le créditer des idées que vous lui exposez, ce qui satisfait son ego sans avoir à renier vos idées. Pour bien le suivre, vous pouvez aussi choisir les combats qui en valent la peine, et lui laisser tirer la couverture à lui pour les autres, c’est le seul moyen de ne pas vous retrouver avec des tâches subalternes.
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Le chef incompétent

Promu rapidement, recruté par hasard ou choisi par défaut, le voila occupant un poste qui dépasse ses capacités, il n’est certes pas complètement incompétent, mais il lui manque des informations et des compétences.
Pour neutraliser un chef incompétent, au lieu de vous frustrer, vous devez posséder une expérience qui lui manque. En prenant sur vous et sur votre fierté, partagez vos savoirs et connaissances, sans vous en glorifier, le partage de ces infos va l’aider dans son poste, et vous allez devenir son allié et confident.
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Le manager robot

Dans l’esprit du manager robot, vous êtes un pion dans son équipe, et lui apportez un rendement précis dans sa production. Il prend des décisions en fonction des chiffres, et s’il ne dispose pas des données appropriées, il se retrouve impuissant. Faisant peu ou pas d’effort pour rester en contact avec ses collaborateurs, il se concentre uniquement sur les chiffres pour prendre les décisions.

Pour neutraliser un manager robot, vous devez parler sa langue. Si vous avez une idée, veillez à trouver les données chiffrées qui la valident. Pour votre performance, vous devez savoir comment il la mesure et agir sur les leviers qui correspondent. A partir de là, vous pouvez tenter de le pousser hors de sa zone de confort, par exemple en initiant en douceur un contact direct avec lui, une réunion en face-à-face, une réponse à vos e mails…  en l’amenant à une relation personnelle avec vous, à force il mettra votre visage sur les chiffres qui vous concernent.
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Le visionnaire

Sa force réside dans ses idées et sa vision à long terme, une approche certes entrepreneuriale mais qui devient dangereuse s’il ne perçoit pas les tâches à accomplir dans l’immédiat.  Quand le moment est venu d’exécuter sa vision, de réaliser ce qu’il a projeté, il est déjà « parti » sur une autre idée pour l’avenir, et il vous plante dans le présent, vous laissant le soin d’agir à court terme.

Pour neutraliser ce type de patron, vous avez intérêt à lui poser des questions précises qui le forcent à aborder rationnellement la réalité, et à mesurer avec vous les éventuels obstacles à l’exécution de ses grandes idées. Il ne s’agit pas de les réfuter directement, mais de concentrer son attention sur ce qu’il faut pour réaliser son plan de façon réaliste.
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