Depuis le début de la décennie, nos vies et nos moyens de subsistance ont subi un profond changement. Mais, avant même les perturbations de la pandémie, le rôle du DAF connait des évolutions majeures – passant du rôle de garde-fou des finances à celui de concepteur des stratégies. Il est aussi celui qui, à la fois, stimule la croissance et ouvre la voie à un monde meilleur et plus durable.

Au cours des récents évènements, des leçons inattendues ont mis en évidence la nécessité d’une action rapide et décisive, étayée par des données et menée par le DAF. Cependant, il est de plus en plus évident que celui-ci doit recueillir des informations essentielles et obtenir la sympathie et l’adhésion des employés, tout en appréciant leur propre valeur. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il pourra véritablement jouer son rôle de leader stratégique.

La clé d’une planification efficace : améliorer les technologies, les processus et la dynamique humaine

Si les deux dernières années nous ont appris quelque chose, c’est que l’environnement économique complexe d’aujourd’hui exige une planification efficace et fondée sur des données provenant de toute l’entreprise. Ce type de planification s’appelle la planification connectée et transforme la façon dont les organisations utilisent les données pour gérer les plans et les personnes.

Cependant, la planification n’est pas toujours connectée. Historiquement, il s’agit même d’un processus cloisonné, ce qui s’est avéré problématique à la suite des récentes perturbations.
Une grande majorité des directeurs financiers affirment ainsi que les défis – tels que la transition vers le travail hybride et la volatilité de la supply chain – auraient pu être mieux relevés avec une communication plus solide entre les départements. Il est essentiel que les dirigeants d’entreprises internationales réorganisent la planification pour la rendre plus collaborative, plus agile et en temps réel. Mais avant cela, il est urgent d’améliorer la dynamique humaine ainsi que l’amélioration des technologies et des processus. Trouver un équilibre entre ces trois postes sera essentiel pour l’avenir des entreprises, notamment lorsqu’il s’agira de déterminer leur capacité à démocratiser la planification et à gérer l’incertitude du marché.

Le DAF, élément essentiel de toute organisation

L’élément majeur du succès du DAF moderne réside dans sa capacité à entretenir des relations solides. En faisant preuve d’une volonté de soutenir les autres directions métiers de l’entreprise, Le DAF peut utiliser son intelligence émotionnelle pour entretenir la confiance mutuelle qui constitue le fondement de l’agilité organisationnelle et de la croissance stratégique.

Il semble que les perturbations mondiales actuelles aient aidé les entreprises à mieux comprendre l’importance du DAF. L’évolution de ces perceptions peut être la clé pour poursuivre la dynamique des changements nécessaires – comme la démocratisation de la planification – qui s’impose au sein de leurs organisations.

Le DAF, principal moteur des initiatives RSE

La RSE est une préoccupation essentielle des entreprises modernes, qui s’étend aux directeurs financiers et à l’ensemble du personnel. Pourtant, il existe une disparité intéressante entre la façon dont les entreprises perçoivent les efforts de leur DAF en matière de RSE et la façon dont les DAF se perçoivent eux-mêmes.

Pour les cadres dirigeants, la responsabilité de montrer la voie vers un monde plus durable repose en grande partie sur les épaules des directeurs financiers. Il existe donc une réelle opportunité pour le DAF d’étendre son rôle dans la gestion des initiatives RSE de l’entreprise et d’en faire l’une de ses principales priorités.

Confiance et compréhension mutuelle, pour briser les silos

Malgré le sentiment généralement positif à l’égard de leur DAF, certaines préoccupations subsistent. Les perturbations de ces dernières années mettent en évidence l’importance de la connectivité des entreprises et pour comprendre pleinement les risques et les opportunités, le DAF doit être en mesure de recueillir des informations essentielles de tous les départements de l’entreprise.

Pour y parvenir, il lui faut adopter une approche plus démocratique de la prise de décision car les pratiques de planification d’entreprise en silos ne sont pas seulement inefficaces – elles sont carrément préjudiciables.

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