Travailler dans le conseil a-t-il encore un sens ? C’est la question que se posent de nombreux jeunes diplômés. La réponse est oui, bien sûr, à condition que les cabinets fassent évoluer leur modèle et offrent un nouveau contrat social à leurs collaborateurs qui ne veulent plus faire du conseil comme leurs aînés.

Une transformation nécessaire pour rester attractif

En effet, les aspirations ont changé, les besoins et les priorités aussi : les nouvelles recrues revendiquent le droit à équilibrer vie personnelle et vie professionnelle ; surtout, ils ne veulent plus travailler sur des missions à faible valeur ajoutée, sans sens profond ni impact véritable. Les jeunes consultants ne cherchent plus à faire carrière à tout prix, ils font partie de cette génération décidée à contribuer positivement à la société, qui ne posera ses valises dans un cabinet de conseil qu’à condition d’y trouver une dimension écologique et éthique qui réponde aux urgences d’aujourd’hui.

Les études le prouvent : les jeunes diplômés privilégient les entreprises qui promeuvent la diversité des profils, ont une démarche RSE authentique et engagée, et transmettent un sentiment d’utilité. Ce n’est pas la seule exigence des jeunes consultants, c’est le cri de toute une génération déterminée à s’associer pour un but commun qui dépasse la simple échelle de l’entreprise.

Certaines organisations l’ont bien compris, elles ne fondent plus leur développement sur la seule performance économique, mais aussi sur des objectifs en faveur du bien commun. Elles ont même intégré ce principe dans leur culture d’entreprise. On les appelle les « Sociétés à mission ». Plusieurs cabinets de conseil se sont déjà lancés dans ce changement de modèle, tout en modifiant radicalement la vision du métier de consultant, moins centré sur la performance et davantage sur la contribution à l’intérêt général.

Exercer le métier de consultant au sein d’un cabinet de conseil doté du statut de  Société à mission est une façon de marier son métier avec des valeurs humanistes, et de mener des transformations responsables qui réconcilient trois piliers fondateurs du monde d’après-Covid : la performance économique, financière et technologique ; la responsabilité sociale et écologique ; le développement et le bien-être des collaborateurs.

Contribuer à changer le monde en rejoignant un cabinet de conseil, c’est possible !

Les cabinets de conseil qui feront le pari de prendre dès maintenant le virage de l’engagement disposeront d’un avantage compétitif majeur en matière de recrutement et d’attractivité. Cet engagement peut prendre plusieurs formes concrètes pour attirer les jeunes diplômés : ambitionner, à terme, de systématiquement inclure des indicateurs RSE dans les missions, ou encore offrir la possibilité aux jeunes consultants d’être détachés plusieurs mois au sein de structures de conseil non-profit dédiées aux acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS).

Dans une ère post Covid, il n’est désormais plus imaginable ni souhaitable, pour les jeunes ou futurs consultants, d’exercer leur métier sans lui donner une forte dimension sociale. Ainsi, la « nouvelle » pratique du métier de consultant apporte un cadre d’écoute et de prise de recul, mais aussi une méthodologie qui permet aux structures accompagnées dans le cadre des missions menées de réfléchir à l’avenir de leur organisation. En parallèle, les jeunes consultants identifient les tendances et les évolutions sociétales, afin que les organisations s’en saisissent et innovent.

A la question : « pourquoi le conseil ? », il faut ainsi apporter la réponse « pour faire la différence ! ». Parce que ce métier permet un apprentissage constant mais aussi de contribuer à la résolution de problématiques au cœur des défis de la société. A son niveau, le jeune consultant prendra conscience qu’il pourra faire aboutir des projets qui, demain, changeront les choses et les règles du vivre-ensemble. Car à travers la pluralité des missions, il saura trouver une terre d’engagement, d’ouverture, de compréhension du monde et d’accélérateur des compétences. Car la quête de sens est possible quand l’on trouve un cabinet aligné avec ses valeurs… afin de laisser le monde en meilleur état que celui dans lequel il a été transmis.