A ne pas oublier : "La seule chose de permanente c'est le changement " ce dicton est encore plus vrai sur le marché de l'emploi en 2016.
La vie active est et sera
une succession de missions
A l’heure où l’emploi à vie est fini, réussir votre carrière implique d’oublier le « I »de CDI. La vie active est et sera une succession de missions, le poste « pour la vie » devient un souvenir. Surtout, vous devez craindre le petit confort du poste dont vous avez fait le tour. Pour rester employable, il faut bouger et se remettre en danger, cela ne veut pas dire obligatoirement quitter votre entreprise mais changer de fonction, vous atteler à un projet, vous former à une nouvelle technique, affûter vos capacités managériales… ajouter une corde à votre arc. Un bilan de compétences peut vous aider à identifier vos lacunes, les points à renforcer, en tenant compte de votre âge. En tous cas il vous faut changer d’emploi au risque d’y être obligé un jour.
Lecture recommandée Les robots sont entrain de tuer vos jobs
Agir et changer pour votre employabilité
Un recruteur n’attend pas la même chose d’un cadre de 40 ans ou de 25 ans. Si vous êtes quadra, il regarde plutôt votre capacité à former, votre vision du métier. Vous devez donc vous tester sur le marché de l’emploi, en répondant à des annonces, en pratiquant des entretiens dans des cabinets de recrutement … et doper votre attractivité implique un entraînement régulier pour un marathon. Un autre atout décisif pour rebondir est de cultiver votre réseau tous les jours et votre visibilité sur le marché pour être repéré. Proposez des articles dans des revues professionnelles, intervenez dans des salons, participez à des conférences dans vos domaines de compétence, agissez, bougez et changez, autant de signes de votre adaptabilité et de votre employabilité.
Lecture recommandée Changer d’emploi : comment vous rassurer avant de vous décider
Et la formation continue.fr ? Suite à un bilan de compétences (ou à des séances de CEP pour « conseil en évolution professionnelle », une formation DIF, etc), le « CIF-financé ou remboursé » amène au changement : CIF pour Congé Individuel de Formation longue durée (dont Formation « HTT ») et moins de la moitié des demandes acceptées depuis un temps (en fonction des régions, des demandes, des publics). Grâce à la maîtrise des meilleurs arguments individuels, le projet de carrière sera présenté pour maximiser les chances individuelles face à l’Opacif (Fongecif, Afdas, Uniformation, etc) : lettre de motivation, CV, suivi, etc Bon courage
Comme recruteur et en ce qui concerne notamment quadras et quinquas, j’ai envie de dire qu’il faudrait aussi que les recruteurs se désengluent de leurs positions figées, conformistes et confortables, acquises souvent très tôt dans la profession. Oui, faire bouger son esprit et faire bouger les lignes est tout aussi important, que de proposer aux autres de changer de poste pour rester dans le coup. Il faudrait ainsi que les recruteurs aient un minimum de courage et d’élan, pour faire bouger leurs clients : il n’y a pas qu’aux candidats à faire leur auto-analyse.
Pour rester actif longtemps…. Comme cela a été dit, passé un certain âge, il devient très difficile, voire quasi impossible, de trouver un recruteur. Dans bon nombre d’écrits, scientifiques et/ou professionnels, on parle des « seniors » à partir de 50 ans, voire même de 45 ans ! Bien qu’il reste quasi 20 ans de carrière à faire, les recruteurs ne vont pas se bousculer face à un CV qui annonce un âge jugé avancé (et pourtant quand on voit l’âge de certains dirigeants, ça prête à sourire). Passé un certain âge on devient « fidèle par obligation » (réponse d’un chef d’entreprise à une enquête que j’avais menée). Donc pour moi l’article n’est pas représentatif des réalités terrain et pour rester actif longtemps, il faut savoir s’accrocher à son poste passé un certain âge…
Où passe l’argent de l’OPCA. Parcours atypique (dixit la VAE, OPCA, mon employeur), cela voudrait dire que vous êtes condamnée dans votre rôle d’assistante? Alors j’avais décidé de m’en donner les moyens avec beaucoup de sacrifices (financiers, familiaux…), en étant seule actrice de ma vie. Et j’ai eu raison! J’ai trouvé ma PLACE et ma RECONNAISSANCE. Et je fais maintenant un métier d’Aide en ce sens. Prendre quotidiennement en mains sa vie en toute conscience et se remettre en question: « qu ai je envie de faire de ma vie? », être un « assisté » « ou un actif ». C est comme regarder un vase, si vous ne vous déplacez pas, il ne bougera pas non plus. Mais la démarche de le remplir d’eau, de fleurs coupées, variées, réfléchir au sens et aux couleurs que vous voulez y mettre, cela donne une belle énergie a celui ci, puisque de l’état d objet inerte, il porte la Vie! Et nos yeux s écarquillent face a ce renouveau! Ce sont parfois les épreuves de la vie où vous devez impérativement vous battre, qui vous développent des facultés » intellectuelles, humaines et spirituelles », ce qui s’appelle la Résilience!
L’article n’apporte rien et est vraiment peu intéressant, mais surtout ne fait pas comprendre l’intérêt de changer d’emploi. Je l’ai pratiqué pendant de longues années, la résultante fut de me faire qualifier d’instable. L’ouverture d’esprit est loin de faire légion malgré un parcours assumé. Du reste, je suis persuadée qu’il faille être maître de son destin et cela passe aussi par le changement de postes de manière fréquente ou non. La question est de savoir quel dosage est à faire en la matière ? Est-ce qu’un recruteur est capable de le jauger, là est la question. A force de rechercher de la perfection qui n’existe pas, cela fait penser que cette quête est effectuée par des gens bien loin de cette perfection qu’ils recherchent tant…
@ Véronique Il est clair que les entreprises et les organismes collecteurs ne financent pas grand chose. Malheureusement !! On se demande où passe l’argent de la formation professionnelle d’ailleurs ? Je suis d’accord avec vous pour dire que l’estime de soi est renforcée lorsqu’on se donne les moyens (c’est bien le mot) de se former. Cela démontre grandement la volonté que l’on a afin de changer de vie. La qualification de parcours atypique devrait être motivée car qu’est-ce-que cela sous-entend ? Un parcours « atypique » voudrait dire que l’on a pas le droit au financement, si je comprends bien. De quel droit ? C’est affligeant de lire ce genre de chose. Bravo pour votre ténacité !
Et vous oubliez l’âge. Essayez de bouger après 45 ans…Vous allez voir si c’est facile. Ça fait plus de 3 ans que j’essaye… que pouic !!! A peine 1 entretien sur 20 candidatures ! Ne parlons pas du salaire, crise oblige (elle a bon dos, même dans les secteurs où ça marche). Bref, du grand n’importe quoi…
Article intéressant. J’ai 49 ans et travaille depuis 27 ans dans un cabinet médical. Mais voulant être un exemple pour mes 2 enfants, j’ai repris un cursus de formations il y 8 ans : DU de Thérapie comportementale et cognitive, les modules de communication non violente, approche centrée sur la personne et une formation au CNAM de médiation généraliste. J’effectue maintenant deux activités professionnelles parallèles : mon salariat et ma profession libérale qui me permettra d’avoir une activité indépendante sur le long terme! Cela demande de l’effort et de la témérité, il ne faut pas hésiter à ajouter des outils a son expérience professionnelle.
D’accord à 100% à une exception : la conjoncture n’est pas très favorable actuellement. Alors restez prêts au départ et dès que l’occasion vous le permettra : go ! Non seulement vous resterez en activité longtemps, mais votre cerveau le restera lui aussi: sport pour le corps, gymnastique intellectuelle pour les neurones ! Bonne chance !