Deborah Attali/Alexandra Briens, avocates associées d'Eversheds-Sutherland Paris

Déborah Attali, avocat associée en charge du département Droit social du bureau de Paris d'Eversheds-Sutherland, assiste principalement des groupes français et internationaux dans leur gestion des relations sociales. Elle intervient notamment sur des problématiques d'épargne salariale, de négociation collective et de réorganisation d'entreprises. Elle les accompagne aussi t dans leurs contentieux individuels et collectifs. Déborah conseille notamment des clients issus des secteurs de la pharmacie, du luxe, des loisirs, de la finance et de la métallurgie. Titulaire d'un B.A en droit de l'Université de Westminster (Londres), diplômée d'un DEA de droit des affaires de l'Université de Paris X Nanterre et d'un DEA de droit des obligations civiles et commerciales de l'Université de Paris V Descartes. Membre de l'American Bar Association. Avant de rejoindre Eversheds Sutherland, Déborah était associée dans un grand cabinet américain. Membre du Barreau de Paris, elle est bilingue français-anglais. Alexandra Briens, collaboratrice senior, collaboratrice senior au sein du département Droit social du bureau parisien d'Eversheds-Sutherland, assiste des clients français et internationaux sur tous les aspects du droit social (relations collectives ou individuelles du travail) et le contentieux. Elle conseille différentes sociétés notamment dans les secteurs de l’immobilier, financier, aérien et luxe. Avocat au barreau de Paris, diplômée de l’université de Paris I (Master II droit du travail), elle parle français et anglais.

La sécurisation du « barème Macron » :  un enjeu pour les chefs d’entreprise

Mesure phare du programme présidentiel, le barème Macron est au cœur de l’actualité à la suite de plusieurs jugements de Conseils de prud’hommes ayant décidé d’en écarter l’application (Lyon, Troyes, Amiens).  Le Gouvernement a vivement réagi en fustigeant, entre autres, le manque de formation juridique des conseillers prud’homaux, et suscitant par là-même une levée de boucliers au nom de l’indépendance de la justice.[1] Un état des lieux s’impose, tant cette question est importante pour les chefs d’entreprise.