Françoise Sagan (1935 – 2004), réputée pour sa « petite musique » mélancolique au ton nonchalant. Elle a écrit 20 romans dont « Bonjour tristesse », « Un certain sourire » « Aimez-vous Brahms…», « Des bleus à l’âme»… des pièces de théâtre, « Un château en Suède », des nouvelles, des scénarios, des biographies, des chansons pour Juliette Gréco, et son épitaphe « Sagan, Françoise. Fit son apparition en 1954, avec un mince roman, Bonjour tristesse, qui fut un scandale mondial. Sa disparition, après une vie et une œuvre également agréables et bâclées, ne fut un scandale que pour elle-même. »
Françoise Sagan et ses aphorismes

« Quand on est mal parti, il faut essayer de continuer. »
« Au théâtre il y a des règles très précises d’unité, on peut donc mettre en scène des gens exceptionnels, des fous. L’excès des contraintes et l’excès de liberté font que la pièce s’équilibre d’elle-même. »
« La jeunesse est la seule génération raisonnable. »
« Quand on se tue, c’est pour infliger sa mort aux autres. Il est très rare de voir des suicides élégants. »
« On a aussi peu de liberté maintenant qu’il y a vingt ans : faire l’amour était alors interdit aux jeunes filles ; maintenant c’est presque devenu obligatoire. Les tabous sont les mêmes. »
« La mémoire est aussi menteuse que l’imagination, et bien plus dangereuse avec ses petits airs studieux. »
« Si tout était à recommencer, je recommencerais bien sûr, en évitant quelques broutilles : les accidents de voiture, les séjours à l’hôpital, les chagrins d’amour. Mais je ne renie rien.»
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« Vous pensez peu au futur, n’est-ce pas? C’est le privilège de la jeunesse »
« Quand on est ivre, on dit la vérité et personne ne vous croit »
« Il n’y a qu’un vrai silence : celui de la mort »
« L’insouciance est le seul sentiment qui puisse inspirer notre vie et ne pas disposer d’arguments pour se défendre »
« Tout ce que je fais pour moi est contre moi, c’est assez épouvantable »
« On ne peut pas décrire le rouge enfer des amours enfantines »
« “France, mère des arts, des armes et des lois…”, pourquoi veut-on toujours y brouiller les premiers avec les derniers ? »
« La culture, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale. »
« Entre deux personnes, l’enfance, c’est pire que trente ans de mariage. »
« La terre est peuplée de truqueurs et de bavards, qui se servent des mots comme d’une monnaie qu’ils sauraient fausse. »
« Quand votre femme vous trompe, on est ridicule si on l’ignore, complaisant si on le sait, et névrosé si on en souffre. »
« Pour moi, le bonheur, c’est d’abord d’être bien. »
« Je ne suis le porte-drapeau de personne, Ecrire est une entreprise tellement solitaire…»
« J’ai trop le désir qu’on respecte ma liberté pour ne pas respecter celle des autres. »
« Aimer, ce n’est pas seulement “aimer bien” ; c’est surtout comprendre. »

« La terre seule me rassure, quelle que soit la part de boue qu’elle contient.»
« Nous sommes peu à penser trop, trop à penser peu. »
« Cette effrayante santé morale que donne l’ambition ! »
« Sur ce sentiment inconnu, dont l’ennui, la douceur m’obsèdent, j’hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. »
« La culture est ce qui reste quand on ne sait rien faire. »
« Les gens ne croient plus à la mort. Ils croient à l’usure. »
« Mon passe-temps favori, c’est laisser passer le temps, avoir du temps, prendre son temps, perdre son temps, vivre à contretemps. »


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