La tendance est à la rentabilité. Profitons-en ! Dans un contexte économique si incertain, on veut de la réassurance. Selon la dernière étude du cabinet Ernst & Young sur le capital-risque, « L’heure de l’hyper croissance est en train de laisser place à la sobriété des investissements, mais surtout au retour en force de la profitabilité comme indicateur principal de performance ».

Un modèle économique solide et une vision durable, pour faire face aux tempêtes

En 2022, 150 000 personnes ont été licenciées par des boîtes tech. La France a connu une augmentation de 50% des faillites de ses entreprises, pour les porter au triste nombre de 42 000. Plusieurs licornes, autrefois érigées en modèles, sont en passe de se brûler les ailes faute de cash. Alors certes, le Covid et la guerre en Ukraine sont passés par là, mais ne nous cachons pas derrière notre petit doigt. Quand on a un modèle économique solide et une vision durable, on est capable de faire face aux tempêtes.

La politique du quoi qu’il en coûte, ces chefs d’entreprise, qui n’ont jamais créé de valeur autre que celle générée par leurs tours de table à répétition, la connaissent bien d’ailleurs. Pour aller au bout de leurs rêves, même si tous les indicateurs montraient qu’ils avaient tort. Quoiqu’il en coûte à ceux qui ont investi chez eux mais aussi à leurs collaborateurs, leurs clients, leurs partenaires, finalement considérés uniquement comme des variables d’ajustements de leurs obsessions. Peu importe les conséquences sur celles et ceux qui dépendent d’eux.

La quête de création de valeur et de rentabilité durable

Ici, on parle d’imaginaire, de représentations, de projections, de vocations. L’entrepreneur à succès serait devenu une sorte d’influenceur pour jeunes étudiants en école de commerce. Le graal, c’est d’aller vite, de vendre du rêve, de storyteller son aventure, de se faire remarquer, de susciter du like, de n’avoir peur de rien. Si tu ne lèves pas ton premier million à 25 ans, tu as raté ta vie.
Le point commun entre tous les nombreux entrepreneurs des boites qui vont bien, c’est cette quête de rentabilité durable. C’est cette satisfaction à l’idée de créer de la valeur. C’est cette courbe de croissance qui nous anime. On n’est pas des banquiers. On ne spécule pas.

Des bâtisseurs, qui croient au temps long et veulent  laisser une trace

Chez Myphotoagency, nous avons réalisé une levée au moment de créer notre société. Depuis on a racheté les parts de nos investisseurs. Comme beaucoup d’entre vous, on a imaginé rafler la mise rapidement grâce à nos idées de génies qui n’en n’étaient pas. On n’est pas exceptionnels. Notre force, c’est de l’avoir vite compris et d’accepter d’avancer avec ce que l’on est. Parce que, même si on nous avait vendu que la réussite c’était de se valoriser au maximum et de cash out autant que l’on pouvait, ce n’était fondamentalement pas ça pour nous le succès. 11 ans après, on peut légitimement viser les 10 millions de chiffre d’affaires avec une rentabilité à deux chiffres.




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Sarah Aizenmann
Diplômée d'un Master 2 en communication au Celsa en 2007, elle entrée dans la vie professionnelle, en enchaînant des missions de consultante pour des associations israéliennes (Organisation, mise en place d’une « Nuit de la Publicité israélienne » à Paris, animation d’une émission de radio...) En 2012, elle fonde avec Dan Kleczewski Myphotoagency qui accompagne les entreprises en centralisant les demandes de shootings photos, et accompagne leur déploiement en région en s'appuyant sur notre réseau de photographes partenaires locaux. En 10 ans, MPA a réalisé +s de 500 000 shootings dans l'immobilier, le retail, l'hôtellerie, les services à la personne... et va atteindre les 8 millions de chiffres d'affaires sans levée de fonds.