Infographie Indice Entrepreneurial Français

Freins et leviers de la création d’entreprise

Pour mesurer le dynamisme entrepreneurial et son évolution, l’APCE/AFE présente l’Indice Entrepreneurial Français à partir d’un panel de 1 700 personnes, avec l’appui de Pôle emploi, de la Fondation d’entreprise MMA des Entrepreneurs du Futur et le concours de TMO Régions. Comme le précise Dominique Restino, son Président «l’APCE/AFE se dote d’un outil inédit de mesure du dynamisme entrepreneurial français et de son évolution au fil des années…, il était indispensable de proposer une photographie de la dynamique entrepreneuriale, des perspectives offertes mais aussi des freins et des craintes…».

4 catégories d’initiative entrepreneuriale

L’APCE/AFE s’inspire de l’Indice Entrepreneurial Québécois établi en 2009 par la Fondation de l’entrepreneurship du Québec, qui appréhende toute la chaîne entrepreneuriale à travers 4 types d’acteurs identifiés :
– L’« intentionniste » qui veut créer ou reprendre une entreprise
– Le « porteur de projet » qui initie des démarches pour créer ou reprendre
– L’« entrepreneur » dirigeant ou associé qui travaille dans une entreprise qu’il a créée
– Le « fermeture »  qui a créé et dirigé une entreprise aujourd’hui fermée ou cédée.
Parmi les personnes interrogées, 3 sur 10 admettent se trouver ou s’être trouvées sur le parcours de l’entrepreneuriat. Globalement 2 sur 10 veulent créer ou reprendre une entreprise, 7 sur 100 ont engagé des démarches depuis 1 an, 10 sur 100 sont  actuellement entrepreneurs, et  14 % ont créé ou dirigé une entreprise vendue ou fermée. Il va de soi qu’une même personne peut avoir connu une ou  plusieurs de ces situations.
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Critères identifiants de l’entrepreneur type

Pour mieux appréhender les gisements de création d’entreprise, l’APCE/AFE a identifié les différents critères du dynamisme entrepreneurial : l’entrepreneuriat se conjugue plus au masculin, concerne autant le jeune que la personne  en milieu de carrière, n’est pas véritablement  impacté par le diplôme, mais est plus fort chez les salariés du privé que ceux du secteur public, ou encore varie peu entre le demandeur d’emploi indemnisé et celui qui l’est pas.

Le portrait de l’entrepreneur vu par les Français

Pour les Français non entrepreneurs un entrepreneur est perçu comme un actif qui jouit d’une autonomie dans son travail (72 %), gagne sa vie à la mesure de son engagement (69 %), conduit un projet dans sa totalité  (67 %) et réalise un rêve (66 %). On trouve une certaine corrélation de ce « portrait-type » avec les motivations avancées par les entrepreneurs tels que désir d’indépendance, volonté de réaliser un rêve et de s’épanouir, de se dépasser et de saisir des opportunités,  et l’ambition de gagner plus d’argent. L’entrepreneuriat est perçu comme un choix intéressant  plébiscité par 25 % et une aventure entrepreneuriale aussi épanouissante que le salariat.
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Peur de l’échec et complexité administrative 

4 sur 10 des personnes interrogées se trouvent  en dehors du tout processus entrepreneurial et n’envisagent pas de créer une entreprise. 24 % sont bloqués par la peur de l’échec, 17 % par la complexité des démarches administratives et 16 % par l’insécurité. Ceux qui veulent entreprendre craignent tout autant  les tracasseries   administratives.  Parmi ceux qui n’ont jamais pensé créer leur propre affaire (1 sur 2) d’autres freins sont cités : la peur de l’échec, l’investissement à faire, le manque de compétences, et souvent des exemples peu encourageants dans leur entourage. 4 personnes interrogées sur 10 se trouvent  en dehors du tout processus entrepreneurial et n’envisagent pas de créer une entreprise. 24 % sont bloqués par la peur de l’échec, 17 % par la complexité des démarches administratives et 16 % par l’insécurité. Ceux qui veulent entreprendre craignent tout autant  les tracasseries   administratives.  Parmi ceux qui n’ont jamais pensé créer leur propre affaire (1 sur 2) d’autres freins sont cités : la peur de l’échec, l’investissement à faire, le manque de compétences, et souvent des exemples peu encourageants dans leur entourage.


*Enquête réalisée par TMO Régions auprès de 1 700 répondants, à partir de 2 échantillons interrogés en ligne entre le 17 et le 22 décembre 2015 puis entre le 4 et le 11 janvier 2016, 1 000 personnes de 18 ans et plus selon la méthode des quotas (sexe, âge et CSP par grande région) et 700 personnes « cibles » de dirigeants d’entreprise, porteurs de projet, intentionnistes, demandeurs d’emploi selon la même méthode. 

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Pôle emploi, acteur majeur du marché de l’emploi, avec 54 000 collaborateurs œuvre au quotidien rapprocher les demandeurs d’emploi et les entreprises.
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