Les personnes LGBTI, à savoir les lesbiennes, les homosexuels, les bisexuels, les transgenres et les personnes intersexuées… ont toujours rencontré des difficultés à vivre leur activité professionnelle. La discrimination contre les cadres LGBTI concerne tous les secteurs d’activé, toutes les tailles d’entreprise. Un ostracisme qui nuit à la population LGBTI, et aussi à la société au sens large, à l’économie et à la croissance du pays, aux affaires et au développement de toute entreprise

La France, un des pays qui protègent le mieux les minorités sexuelles

Le capital humain harcelé à l’école pénalise l’investissement éducatif sur le marché du travail. La discrimination réduit la production économique générale dans la mesure où elle affaiblit, exclut ou sous-évalue les talents des cadres LGBTI sur le marché du travail. L’atteinte à leur santé mentale et physique nuit à leur productivité, malgré les lois adoptées par les pays européens pour contrecarrer cette fâcheuse tendance et garantir l’égalité de traitement des personnes LGBTI.
En France l’inclusion légale des LGBTI est définie des lois en vigueur essentielles pour assurer l’égalité de traitement des personnes LGBTI. La France fait partie des pays qui protègent le mieux les minorités sexuelles et de genre au niveau des droits et de leurs progrès.

Les LGBTI bien protégés en France depuis 2019

Les textes abordent à la fois la protection des individus contre la discrimination et la violence, les crimes de haine avec une criminalisation des discours basés sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Toutes ces discriminations sont interdites en matière d’emploi, d’éducation, de fourniture et d’accès au logement… Le Défenseur des droits veille au respect de ces droits, toute persécution basée sur l’orientation sexuelle, l’identité de genre et le sexe suffisant à accorder l’asile. La France a été  le premier pays au monde à enlever le transgenre de la liste des maladies mentales dans sa classification clinique nationale. En France encore un couple homosexuel est traité comme un couple hétérosexuel.

L’intégration de la communauté LGBTI est loin d’être idéale

Les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) sont a priori bien respectés en France et seraient parmi les plus progressistes au monde.
Rappelons le chapitre 2 du Code du travail : « Nul ne peut être exclu d’un processus de recrutement ou d’accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, […], du fait d’origine, de sexe, de mœurs, d’orientation sexuelle, d’identité de genre, d’âge, de situation familiale ou de grossesse, de caractéristiques génétiques, de situation économique, d’appartenance ou de non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une race, opinions politiques, syndicales ou mutualistes, croyances religieuses, apparence physique, nom, lieu de résidence, état de santé, perte d’autonomie ou handicap, usage d’une langue autre que le français. »

Pourtant même si le cadre français se déclare en général plutôt « gay-friendly », restent de nombreux secteurs ou entreprises qui il convient de déplorer une mauvaise perception des homosexuels et des lesbiennes. Il y aurait en France de 1 et 2 millions de personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et intersexes (LGBTI) qui peu ou prou cachent leur orientation sexuelle au travail.

LGBTI dans la sphère professionnelle a incité certaines entreprises à instaurer des règles et des procédures contre ces discriminations. Les  actes homophobes seraient encore très fréquents sous différentes formes telles que insultes, moqueries, placardisation… sur le lieu de travail selon les chiffres de l’association SOS Homophobie. Agressions physiques, rejet, discrimination, harcèlement et diffamation seraient monnaie courante sous forme d’insultes, moqueries ou vocabulaire offensant. L’intégration de la communauté LGBTI est loin d’être idéale.

*le sigle « LGBT » recouvre les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes et asexuelles, à savoir non hétérosexuelles, non cisgenres ou non dyadiques. Certains ne rentrant pas dans cette définition pour des différences anatomiques (organes génitaux, reproducteurs ou chromosomes), sont qualifiées « intersexes » pour «I»  de LGBTI