La marque employeur actif économique direct

Face à la complexité croissante de leur fonction, les RH doivent miser sur la marque employeur pour pérenniser leur capital humain. Toutefois, il faut que les entreprises sachent comment rester attractives ainsi que sonder, satisfaire, fidéliser et transformer leurs collaborateurs en relais d’opinion.

À quelques jours de la Journée internationale des Ressources Humaines ce 20 mai, il convient d’observer combien la fonction a évolué. La digitalisation a accéléré cette mue qui exhorte les RH à englober des volets comme les relations publiques, la finance, le droit ou la productivité sur le terrain, autrefois perçus comme étant éloignés de leur cœur de métier.

Au su que 25,3% des recruteurs retenaient en 2024 que l’image d’une entreprise pouvait être un obstacle au recrutement (source : étude CV Genius), la marque employeur se fait incontournable, tant du point de vue réputationnel qu’économique, pour les entreprises. Celles-ci doivent donc réussir à proposer des conditions de travail en phase avec les valeurs des candidats potentiels.

La marque employeur, qu’est-ce concrètement ?

Au carrefour des relations publiques et des ressources humaines, la marque employeur affleure de l’observation que l’attractivité d’une entreprise et la fidélisation de son personnel dépendent de sa perception en tant qu’employeur.

Une bonne marque employeur facilite les recrutements et réduit le turnover. Elle optimise la productivité et, par extension, la confiance de l’opinion publique, encourage l’achat de ses produits et l’investissement au service de ses ambitions. Elle réduit le risque de contrôles de conformité, de poursuites et de pertes financières.

La révolution de l’intelligence artificielle étend ultérieurement le champ d’application de la marque employeur : les agents IA analysent désormais toutes les informations réputationnelles disponibles en ligne, pas seulement celles financières, pour jauger par exemple, de la solvabilité d’une entreprise lors d’une demande de crédit

Puisque ses employés sont les meilleurs ambassadeurs d’une entreprise et son actif économique le plus dynamique, il faut faire en sorte qu’ils aiment y travailler, qu’ils y restent, et qu’ils en parlent positivement autour d’eux.

Pour ce, il faut les sonder quant à leurs préférences, les impliquer le plus possible dans les prises de décision et, dans une époque où nombre de travailleurs privilégient la liberté et la placent en priorité dans le choix d’un emploi, leur laisser le plus de flexibilité spatio-temporelle possible.

Comment impliquer tout son personnel ?

Si impliquer ses effectifs est devenue une condition sine qua non à la bonne santé d’une entreprise, c’est forcément plus simple opérationnellement dans une TPE que dans une grande entreprise de plusieurs milliers d’âmes. La technologie offre cependant aux équipes RH la possibilité d’entamer ce dialogue, grâce à des solutions numériques très faciles à utiliser.

Auparavant, les planificateurs devaient extraire les données relatives aux congés de chacun, à la législation en vigueur, aux jours fériés ou aux préférences individuelles des employés avant de les transférer vers le planning. Actuellement, certaines solutions numériques de gestion des effectifs combinent tous ces éléments en temps réel, sans erreur et proposent aux travailleurs le choix le plus ample en matière d’horaires et de lieux de travail, de congés, de vacances et de préférences, en tenant compte des spécificités sectorielles et en se maintenant en conformité avec le droit du travail de chaque pays.

Cela permet aux entreprises, par exemple, d’anticiper la demande de personnel grâce aux possibilités offertes par le machine-learning, qui prend en compte les données de vente d’une part (volume des commandes, pics de vente passés, conditions météorologiques, soldes) et la disponibilité des employés d’autre part, en mobilisant l’engagement de ces derniers, qui peuvent entrer leurs préférences via un ordinateur, un système de caisse, une borne ou, plus simplement, une application sur leur smartphone.

Implémenter les bonnes pratiques pour optimiser la productivité et la satisfaction du personnel

Comme évoqué plus haut, les entreprises qui jouissent d’une bonne marque employeur se forgent des circonstances plus favorables. Cependant, pour se positionner en bon employeur aux yeux de ses collaborateurs, il faut que ceux-ci sachent qu’ils ont leur voix au chapitre et qu’ils sont invités à prendre part à la vie de l’entreprise et à l’organisation de leur temps de travail via des outils simples à utiliser.

En plus de réduire le taux de rotation et de motiver le personnel en place (en alimentant un bouche-à-oreille positif), l’implication des employés dans les processus décisionnels et une plus grande flexibilité peuvent attirer des profils de candidats plus autonomes lors des recrutements. La technologie peut contribuer à transformer les effectifs d’une entreprise en ses ambassadeurs les plus enthousiastes.
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