10 règles d’or d’un cadre sans emploi à ceux qui en ont un

Observer les changements
et changer aussi

L’environnement économique change, les techniques évoluent, provoquent des mutations, voire des ruptures, dans les entreprises et les métiers. La durée du chômage augmente avec le nombre de chômeurs en recherche, l’attentisme des entreprises pour recruter croît quand la conjoncture est incertaine. Mieux vaut surveiller ces évolutions et vérifier que votre entreprise n’est pas menacée et votre métier en voie de régression. Changez vous aussi. Vos propres conditions d’emploi peuvent évoluer par suite d’un accident de la vie ou même de simples changements de situation de famille, de logement, de ressources, de santé, … et d’âge. On a naturellement tendance à remettre à plus tard cet examen  peu agréable mais pourtant  fort utile périodiquement.

Anticiper sans stress
et réagir vite

Vous devez  avoir un projet professionnel que vous devez revoir régulièrement, il est  indissociable de votre projet personnel qui prime sur le projet professionnel et évolue aussi. Prêtez attention à d’éventuels clignotants de l’intention de votre entreprise de se débarrasser de vous, repérez les  indices annonciateurs d’une telle situation : vous êtes “mis au placard”, vous ne recevez plus d’informations, vous n’êtes plus invité aux réunions, on ne vous donne plus de travail, des formations vous sont systématiquement refusées, et votre chef n’est plus disponible pour vous. Danger ! Vous ne resterez pas longtemps en poste. En cas de harcèlement, réagissez, en tête-à-tête, pas en public.
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Développer votre employabilité

Il s’agit de tenir à jour toutes les connaissances utiles à votre métier. C’est un effort permanent mais aussi une sécurité pour vous maintenir dans votre entreprise ou trouver  un emploi ailleurs. Si votre projet varie, il convient de vous mettre au niveau correspondant à votre projet. Si votre métier disparaît ou que vous ne pouvez plus l’exercer, il vous faut devenir employable dans d’autres métiers, en déclinant vos compétences et acquis de manière différente, participez à des association professionnelles concernant votre métier, publiez des articles, enseignez, échangez, réseautez… autant d’actions très positives  pour façonner votre employabilité.
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Identifier vos points faibles

Tout le monde  a des forces et des points de progrès, comme des défauts caractériels, des maladresses de comportement, un éventuel handicap psychologique… Il s’agit d’en prendre conscience, et de trouver ce qui en diminuer les conséquences. Cela ne sert à rien de vous chercher des excuses ou de vous décourager car vous avez aussi des points forts, et aussi des solutions possibles à étudier si nécessaire en prenant conseil auprès de mentors, de seniors ou de référents dans votre métier.
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Entretenir votre réseau

Votre réseau vous aidera dans la recherche d’un emploi, vos amis, les personnes que vous avez côtoyées au cours de vos études, de votre vie professionnelle ou rencontrées occasionnellement ou encore des contacts noués sur des réseaux sociaux. Votre réseau est toujours plus large que ce que vous pensez de prime abord. Cette une activité chronophage à cour terme mais payante à moyen terme.

Gérer votre temps

Le temps est la substance de la vie. Lorsque vous travaillez, vous êtes est en général très occupé, pourtant il faut vous réserver du temps pour la famille et vous-même (loisirs, détente, réflexion…). La nécessaire préparation de votre avenir professionnel implique une bonne organisation de votre temps, et aussi de la discipline pour vous y tenir. Un coach peut être envisagé.
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Rester dans votre entreprise
dans de bonnes conditions

Le fait de rester dans votre entreprise doit être le résultat d’une décision, pas d’une non décision. Il n’est guère facile de changer à la fois de métier et d’entreprise. Si vous voulez changer de métier et que votre entreprise vous en donne l’occasion, c’est une bonne raison pour rester. Les entretiens d’évaluation doivent être  bien préparer et vous  mettre en valeur. Notez bien ce que vous avez  réussi. Si vous encadrez une équipe, sachez que c’est elle qui vous fait réussir … ou échouer. Protégez-la du stress que vous recevez. Vous devez être un patron exigeant. Vos collaborateurs attendent de vous que leur travail soit intéressant, ils veulent savoir à quoi ils  servent. Quand vous êtes satisfait, dites le. Vous pouvez lancer des candidatures à l’extérieur pour vous jauger sur le marché. Quelle que soit votre décision, restez motivé pour réussir. Comportez-vous comme si vous deviez toujours rester dans votre poste, même si vous envisagez de le quitter.
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Changer d’entreprise
par opportunité

Le changement doit vous apporter une amélioration de votre situation, au prix d’un effort d’adaptation et d’un risque … limité, si vous avez  maintenu votre employabilité et augmenté vos  compétences. Vous pouvez être sollicité par une relation ou un cabinet de recrutement. Restez vigilent en faisant connaître vos intentions ce qui augmente vos chances mais ne doit pas vous compromettre dans votre entreprise, et prenez le maximum de renseignement sur l’entreprise qui vous propose un poste.
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Changer d’entreprise
par nécessité

Changez d’entreprise si votre entreprise est en déclin, voire menacée, votre poste en voie de suppression, si vous êtes mis à l’écart, si votre avenir est bouché, si vous ne pouvez y réaliser votre projet ou supporter l’ambiance…. Evitez de vous mettre dans une situation qui peut être utilisée contre vous : manifestation de démotivation, retards, absentéisme, etc… En cas de licenciement économique, rapprochez-vous des représentants du personnel qui négocient les conditions générales de départ, et en cas d’offre de rupture conventionnelle, faites-vous conseiller par un juriste ou un avocat pour négocier les conditions. D’une manière génénrale, préférez un accord amiable à un recours aux Prud’hommes. Article rédigé par Michel Widmer.
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