La passion du métier : la clé du bonheur de l’entrepreneur… et du salarié

En premier lieu, la passion pour son entreprise est certainement le pilier du bonheur. L’entrepreneur est généralement amoureux de son cœur de métier même si avec le temps il le pratique de moins en moins pour se consacrer à la gestion et au management de son équipe. Aimer le produit ou le service que l’on vend et pour lequel on se bat chaque jour, avoir des valeurs et veiller à les respecter dans chacune de ses décisions, autant de fondamentaux pour être heureux, comme entrepreneur mais aussi finalement comme salarié.

Une passion, une vision et une ambition

Pour combler sa passion, il s’agit de tracer son chemin. Savoir où l’on va est une clé pour accéder au bonheur et certainement l’un des traits de personnalité propre à tous les dirigeants épanouis. La création d’entreprise implique effectivement d’être visionnaire, de voir grand et beau pour son projet entrepreneurial et de fixer des objectifs intermédiaires pour atteindre l’idéal que l’on s’est fixé au départ. En bref, avoir une vision est une étape clé pour s’épanouir en entrepreneuriat.

Le goût de l’autonomie et de faire différemment des autres

Le goût de l’autonomie est également une caractéristique nécessaire pour apprécier l’aventure entrepreneuriale. Il s’agit de vouloir prendre ses propres décisions, fixer ses propres objectifs, sa stratégie, son planning quotidien, selon sa vision, sans avoir peur de l’inconnu ni de l’extrême liberté d’organisation qu’implique la création d’une entreprise. Dans la même mouvance, l’entrepreneur est généralement une personnalité qui aime faire les choses à sa manière, et certainement différemment de ce que font les autres. L’envie d’être libre dans sa méthode de travail le taraude, et en général sortir du cadre est pour lui essentiel.

L’envie d’apprendre en continu

L’entrepreneur a un goût exacerbé pour l’apprentissage, le nouveau , les méthodes nouvelles, et le changement de processus. En effet, une entreprise au top nécessite des ajustements constants à son marché mouvant : nouveaux outils de travail, nouvelle offre de produits/services, nouvelles méthodes de vente… La formation en continu fait partie du quotidien du dirigeant, ce qui va de pair avec une forme d’humilité l’amenant à se dire « je ne sais pas [faire/vendre/créer…], je vais apprendre ».

Le goût du risque et des émotions fortes

Enfin, l’entrepreneuriat étant par nature instable, le chef d’entreprise le plus heureux est celui qui compose le mieux avec le risque financier, l’adrénaline qu’engendre une croissance rapide, l’ascenseur émotionnel qu’implique un développement en dent de scie. Casaniers s’abstenir !
Plus de 80 % des dirigeants sont heureux de leur situation. L’étude Vistaprint mentionne que 81 % des dirigeants interrogés se disent épanouis dans leur situation professionnelle contre 71 % pour le groupe de salariés interrogés. Dans la lignée du bonheur, seuls 43 % des entrepreneurs se disent stressés, contre 61 % des salariés. Leur charge de travail est toutefois plus élevée puisqu’ils travaillent en moyenne 48 heures par semaine contre 41 heures pour les salariés). 35 % des dirigeants font plus de 50 heures de travail hebdomadaire, contre 6 % des salariés à rester aussi longtemps à leur poste. Et ce qui rendrait encore plus heureux le chef d’entreprise serait de prendre plus de vacances évidemment, et pour le salarié de gagner plus d’argent.