La direction de PSA Peugeot Citroën est satisfaite de la mise en place du télétravail effectuée au sein de l’entreprise depuis le début de l’année. Dans un communiqué de presse publié le 22 juillet, le groupe se félicite du fait qu’en “6 mois, plus de 1 000 collaborateurs ont choisi ce nouveau mode d’organisation du travail, selon un premier bilan effectué dans le cadre de l’accord «Nouveau Contrat Social». Détails sur les premiers résultats.

1000 télétravailleurs, majoritairement des hommes

Le 8 juillet dernier, le premier bilan a été partagé avec quatre organisations syndicales sur six (CFTC, GFE/CGC, FO et GSEA) qui avaient signé en octobre dernier avec la direction un “Nouveau Contrat Social” pour plus de flexibilité en échange de maintien de postes. Selon ce bilan, plus de 1 000 collaborateurs ont opté pour ce nouveau mode d’organisation du travail qui concerne les Techniciens et agents de maîtrise (TAM) et les cadres. Au cours de cette séance, la direction et les partenaires sociaux ont analysé l’intégration du télétravail dans les organisations, la démarche d’adhésion et le profil des télétravailleurs. Il se dégage un profil type du télétravailleur : il est présent principalement dans les établissements techniques et tertiaires, est en majorité un homme (64% d’hommes pour 36% de femmes), et a en moyenne 43 ans. Toutes les générations sont représentées : 37% des télétravailleurs ont moins de 39 ans, 41% ont entre 40 et 49 ans, et 21% ont plus de 50 ans.

Pour Philippe Dorge, directeur des Ressources Humaines du groupe, le bilan est largement positif. Il a ainsi déclaré : “Après une phase d’essai, le lancement du télétravail est un succès. Il est devenu en quelques mois un mode normal d’organisation du travail. Il est bien sûr encadré et doit être compatible avec la nature de l’activité (voir notre article Télétravail : 7 arguments définitifs pour). Mais ses avantages pour le télétravailleur et pour l’entreprise sont prépondérants et l’éco-bilan est positif. »Pour la direction, le télétravail correspond à une réelle attente des collaborateurs car il permet d’apporter des améliorations significatives dans la vie quotidienne des salariés : diminution de la fatigue et du stress liés au temps de transport, meilleure conciliation de la vie professionnelle et personnelle, gain de concentration et d’efficacité.

Un dispositif qui mise sur la “confiance réciproque”

L’accord conclu sur le télétravail prévoit trois formes de télétravail, précise le site Zevillage. La première concerne un collaborateur qui se connecte au bureau à partir de son domicile, une ou deux fois par semaine. Dans ce cas, « les jours choisis seront fixés en concertation avec le manager et précisés dans un avenant au contrat de travail », précise l’accord. La seconde formule est sur une base mensuelle et réservée aux salariés dont la fonction ne permet pas de définir des jours d’absence fixes. Mais l’intéressé télétravaillera au maximum 3 jours par mois et pas plus de 2 jours dans la même semaine. Enfin, en cas d’événement exceptionnel (pandémie, neige, grève des transports, etc.), les cadres de PSA pourront exécuter leurs tâches à domicile après avoir préalablement averti leur supérieur hiérarchique par email.

Autres conditions de l’accord : le collaborateur s’engage à n’utiliser que le matériel mis à sa disposition par l’entreprise et à ne traiter hors des locaux aucun document classé confidentiel. L’itinérance est également formellement interdite : le télétravailleur doit travailler exclusivement à son domicile. En contrepartie, aucun moyen de surveillance ne sera mis en place par l’entreprise qui dit miser sur « la confiance réciproque ». Et vous, que pensez-vous d’un tel accord ? Avez-vous envie de passer au télétravail dans votre entreprise ? Faites nous part de vos témoignages !