infographie sur la cravate

Start up, génération Y et X et cravates

La nouvelle économie et le monde digital se sont déliés de ces artifices vestimentaires. Cette évolution du comportement des cadres et des dirigeants en matière de tenue correspond plus largement à un changement de logiciel et de code de conduite. Fini le temps où juste en analysant les vêtements d’un cadre on pouvait le rattacher à un milieu professionnel, un métier, ou encore une culture.
Le costume cravate était porté par la communauté des cadres, plus ou moins sombre, plus ou moins strict et véhiculait une image et une appartenance arborée avec fierté.

Un vent de liberté avec la nouvelle génération de cadres

Le vendredi décontracté – le casual wear – est venu perturber cette monotonie de ton et cette grisaille conventionnelle, un vrai tournant est arrivé avec Steve Jobs qui a révolutionné le look de l’entrepreneur avec son jean et son col roulé noir. Comme un vent de liberté qui souffle sur la nouvelle génération qui revendique son autonomie.
Cette évolution marche avec celle du travail qui se fait de plus en plus en nomade, de n’importe quel endroit, à distance, en télétravail, et call conf.
Une manière de mieux travailler, de concilier le travail avec sa vie personnelle, et d’être plus productif.

Sanctuaire de la cravate et terre sauvage du col
défait : non, la cravate n’est pas morte !

Cohabitent dans la vie professionnelle des sanctuaires de la cravate et des terres sauvages où le col défait est de mise. Si vous devez vous présenter pour la première fois dans un environnement professionnel que vous ne connaissez pas bien, mieux vaut vous armer d’une cravate qui représente le respect d’une norme pour l’occasion et de ceux qui vous accueilleront, si vous vous rendez compte que cet appendice de tissus est incongru aux yeux de ceux qui vous accueillent, vous pouvez l’enlever. On se rend compte que le même cadre qui jouera les Steve Jobs dans sa startup abritée dans un incubateur apprécie de mettre une cravate les soir pour aller à une soirée, un anniversaire, et fin du fin, d’arborer un nœud papillon qui nous ramène au siècle dernier et au signe notable de l’establishment, du notaire, du psychiatre ou encore du chirurgien.
Non, la cravate n’est pas morte.
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La cravate suit modes et codes mais résiste

Certains cadres ont besoin de porter un costume et une cravate pour faire leur travail, pour eux ce petit bout de tissus noué autour du coup leur permet de mieux séparer le personnel du professionnel. Richard Branson brandit une paire de ciseau pour découper la cravate du contrevenant, selon lui a priori il serait plus heureux en renonçant à la tenue des affaires, de manière paradoxale il diminue la liberté, au lieu de laisser chacun s’exprimer selon sa sensibilité. Ces évolutions ne signifient pas que porter la cravate est devenue un vague souvenir de vieux. Reste toujours l’envie de bien s’habiller, et revenir au costume cravate est maintenant une solution classique et sûre, d’autant plus appréciée que devenue rare…! La cravate en a vu d’autres, elle suit les codes de la mode, change de tissus, de couleurs, de largeur – entre les années 1960 et les années 1980, elle aurait pris 14 centimètres  – et de sexe en étant adoptée par les femmes, elle fait le régime pour devenir fine reléguant le nœud papillon aux grandes occasions.
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